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Brachypelma smithi

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Brachypelma smithi

La Brachypelma smithi est la plus populaire de la famille des Theraphosidae. Elle a été décrite pour la première fois en 1897 par Frederick Octuvius Pickard-Cambridge. L'espèce a été capturée en grand nombre pour la vente d'animaux de compagnie dans les années 1980. Dût à ce fait et à la destruction de son habitat naturel, la Brachypelma a disparu dans un grand nombre de régions autrement commune. En 1985, elle a été nommée à l'annexe II de la CITES. Il s'agit de la première espèce de cette famille à y entrer. C'est l'une des mygales aux dessins les plus beaux. C'est une espèce docile, mais étant un animal sauvage reste toujours imprévisible.

Chez la Brachypelma smithi, la partie avant, le prosoma, et la partie du corps arrière, l'opistosoma, sont nettement séparées l'une de l'autre. Le prosoma comprend quatres paires de pattes, des pédipalpes, des chélicères avec leur glandes è venin et huit yeux. Cette partie du corps est de couleur noire bordée de beige ou de marron clair. Sur l'opistosoma, on y trouve quatre fillières, l'orifice du sexe et quatre entrées de poumons se trouvent sur le dessous. La partie arrière du corps est noire et porte des poils plus longs orangé ou rougeatre. C'est là que se trouvent les poils urticans. Ces poils ont le même effet que le poil à gratter sur la peau de ses victimes mais reste beaucoup plus longtemps accroché. Les chélicères et les pattes sont noires. La quatrième partie des pattes en partant du corps, le genou, est rouge-orangé. Les cinquième et sixième partie des pattes en partant du corps, le rail et le métatarse, ont au bord inférieur un anneau beige ou marron clair. À cause de cette coloration, elle peut être facilement confondus avec la Brachypelma annitha. Contrairement à celle-ci, les genoux et les anneaux des pattes sont complètement colorés. Chez la Brachypelma annitha, les anneaux de couleur n'entourent pas complètement la patte. Elles restent quand même toutes les deux des mygales vraiment magnifiques. La Brachypelma smithi est d'aspect trapu et de taille respectable. Les mâles dont 4,5 à 5,5 cm et les femelles font quand à eux 7 à 8 cm sans les pattes. Ils atteignent pratiquement le double d'envergure si on compte les pattes. Cette mygale n'est pas une tisserande experte. Son venin est son principale moyen de défense, mais il est sans danger pour l'homme.



Cette araignée est d'un naturel très calme, par contre, il y a des exceptions qui contestent cette règle. Comme est est connue pour son bon caractère, on l'a employé dans différents films où elle devait jouer les araignées agressives et assoiffées de sang. On l'a utilisé beaucoup aussi pour lutter contre l'arachnophobie. Dans divers reportages, on les voit parfois courrir sur les mains ou d'autres parties du corps. Il faut absolument rappeller qu'il ne s'agit pas d'un animal en peluche.

Malgré sa docilité, il reste que c'est un animal sauvage et imprévisible. La mygale peut nous démontrer son mécontentement si elle se sent menacée. En telle situation, elle détache avec ses pattes arrière les poils urticans fixés sur son abdomen et les lance contre son agresseur. Ces soies urticans sont assez efficaces. Ces poils ressemblent à des petits aiguillons en forme d'harpons. Celà peut causer des irritations cutanées. S'ils sont respirés, ces poils peuvent aussi provoquer des irritations des muqueuses chez l'humain. La mygale en dépose également autour de son cocon pour le protéger. Les poils perdus sont renouvelés à chaque mue. Les spécimens nerveux sont reconnaissables à leur calvitie sur l'abdomen. Ces mygales sont munies aussi de longues soies appellées trichobathries qui font office de système tactile et olfactif. Ces soies permettent de se repérer dans leur milieu naturel et de détecter un adversaire ou reconnaître un congénère. Celà vient compenser pour sa mauvaise vue. La Brachypelma smithi est aussi capable de mordre si elle se sent en danger. Cette morsure peut être très douloureuse mais elle n'a aucun effet important sur l'homme. L'effet ressenti est comparable à celui d'une piqûre de guêpe. L'endroit affecté peut devenir rouge et connaitre une inflammation locale. Par contre, avant de mordre, elle bombarde toujours de poils urticans. Les jeunes aussi possèdent aussi des poils urticans.



La Brachypelma smithi est une mygale mexicaine. Elle s'y trouve concentrée en deux populations. En premier lieu, on la voit au sud ouest du Mexique au pied de la Sierra Modre Del Sur (état fédéral de Guerrero). La deuxième population se trouve dans l'état fédéral de Colima, situé un peu plus au nord. Elle vit uniquement dans les régions arides du Mexique. On la voit parfois en forêt tropicale durant la saison sèche et dans les savanes. Cette mgale trouve refuge dans des terriers profonds ouverts situé dans des talus ou des coteaux rocheux. Terricole de nature, elle creuse des galeries mais accepte volontier cette déjà existante creusées par d'autres animaux. Il est aussi possible de la trouver dans les orifices naturels. Elle reste camoufflé toute la journée pour sortir chasser durant la nuit.

Sortant que la nuit, elle est à l'abri toute la journée de nombreux prédateurs tels que certains reptiles, mammifères ou oiseaux. On y compte aussi une guêpe qui fait partie de la famille des pompiles du nom de la guêpe solitaire. Les pompiles paralysent les araignées d'un coup de dart. Ils les enferment ensuite dans de petites loges où ils ont pondus un oeuf. À l'éclosion, la larve de guêpe trouve une araignée paralysée mais prête à consommer. La larve y puisse la nourriture nécessaire à son développement. Ces guêpes solitaires sont particulièrement douées pour localiser la mygale dans son terrier. On les croit peut-être guidées par des récepteurs chimiques. Elles sont même capable de forcer l'opercule qui bouche l'entrée du terrier. Quand la guêpe pénètre le terrier, la mygale semble paralyser par la peur et son prédateur en profite pour lui injecter sa dose de venin paralysant.



La Brachypelma smithi se nourrit principalement d'insectes ; grillons, sauterelles, blattes et autres araignées, voire ses congénères. Elle peut manger aussi des petits lézards et mammifères allant jusqu'à une certaine taille mais surtout des rongeurs. Lorsqu'elle capture ses proies, elle tisse souvent un tapis de repas. Elle retient son prisonnier avec ses chélicères et partiellement avec ses capteurs. Elle tourne ensuite en décrivant un cercle assez régulier. Elle frappe aussi le sol avec les filières présentes sur son abdomen fixant ainsi la soie au sol. Les proies sont partiellement déposées sur ce tapis et se retrouvent en quelque sorte dans un cocon. Ensuite, la proie est une nouvelle fois saisie, liquifiée par les sucs digestifs que l'araignée régurgite sur elle, puis absorbée par succion. La fonction et le but de ce tapis de repas ne sont pas encore complètement éclaircit.



Les mygales ne sont pas des animaux réclamant de grands espaces en captivité. Les terrariums 30 cm X 30 cm X 30 cm sont parfait pour eux. Comme la Brachypelma smithi provient de zones désertiques à semi-désertiques, nous lui ferons donc un terrarium ressemblant à leur milieu naturel. Le terreau sans tourbe, le sable ou le substrat de noix concassé sont des substrats pouvant être utilisé pour cette espèce. Nous pouvons lui offrir un abri en écorce de chêne-liège ou un pot de fleurs retourné avec une ouverture découpée. On peut décorer le terrarium de plantes grasses ou de lierres. Il est important d'offrir un bol d'eau fraîche en permanence à la mygale. Il est conseillé de préférer le chauffage par cordon chauffage ou plaque chauffante. Si possible, il est préférable de créer un gradient thermique. On maintient le terrarium à des températures entre 26 et 30°C le jour et la nuit entre 22 et 24°C. Côté lumière, l'éclairage naturel est suffisant. Il faut éviter la cohabitation dût à ses tendances cannibales.



La maturité sexuelle de la Brachypelma smithi est atteinte vers l'âge de 4 à 5 ans. Après la mue d'adulte ou la mue de maturité, le mâle part à la recherche d'une partenaire. Durant leur quête, ils sont souvent victimes de la circulation routière. La mue de maturité est la dernière de la vie du mâle. Les femelles quant à elles, continuent de muer environ une fois par année. Après cette mue de maturité, il restera de un à deux ans à vivre au mâle. Durant la recherche du mâle, cupidon lui montrera l'entrée du terrier d'une femelle où il tambourinera avec ses capteurs pour attirer l'attention sur lui. Si la femelle est disposée à s'accoupler, elle répond en tambourinant aussi et au bout d'un moment, elle sort de son terrier. Avant de s'accoupler, le mâle et la femelle combattent. Il n'est pas rare que la femelle dévore son partenaire. C'est alors que le mâle s'approche, toujours en tambourinant le sol. La femelle dresse le céphalothorax pour permettre au mâle de fixer les crochets de ses tibias dans ses chélicère, ce qui bloque et empêche la femelle de mordre et permet au mâle de soulever un peu plus la femelle . Le mâle, un peu plus petit voir beaucoup plus petit, tapote la femelle par dessous avec un capteur, tandis qu'avec l'autre capteur, il la pénètre et la féconde. Les deux capteurs sont introduits à tour de rôle. Au bout des capteurs, les mâles possèdent ses organes d'accouplement qui sont repliés en dehors à ce moment. Avant de pouvoir féconder une femelle avec succès, il doit remplir ses capteurs. Pour celà, il tisse entre deux supports une toile épaisse. Ensuite, le mâle rampe par derrière sous le filet et laisse échapper une goutte de sperme de son orifice sexuel situé dessous son abdomen. L'orifice sexuel se situe entre les quatres orifices pulmonaires. Ensuite, le mâle grimpe sur le filet et dépose la semence avec un mouvement de pompe des organes d'accouplement.



Après l'accouplement, le mâle tapote encore un peu par-dessous le céphalothorax féminin et s'enfuit le plus rapidement possible afin de ne pas servir de repas. À mesure que la mue de maturité s'éloigne, sa capacité à tambouriner de manière spécifique diminue. Celà le conduit généralement à la mort puisque la femelle ne le reconnait plus comme un partenaire, mais comme un repas. Durant les quatre à douze semaines suivant l'accouplement, la femelle construit, dans son terrier, un cocon qu'elle surveille. Si elle mue entre-temps, les oeufs ne seront pas fécondés dût au fait que le réservoir de semence dans lequel le mâle a déposé son sperme tombe à chaque mue. La femelle dépose à l'intérieur du cocon entre 300 et 1000 oeufs. Il est possible qu'elle déplace son cocon en fonction du niveau d'humidité. En bonne mère, elle protège son cocon jusqu'à l'éclosion. Dans le cocon, les petits parcourent deux stades de développement, depuis l'oeuf à la larve et ensuite jusqu'à la larve II. L'ouverture du cocon se fait entre huit et onze semaines plus tard. Les petits muent à l'intérieur du cocon et deviennent des nymphes. Elles sont livrées à elles-mêmes dès l'abandon du cocon et quittent la demeure maternelle. Lorsqu'ils quittent le cocon sous forme d'araignée minuscule, le cépholothorax, les pattes, les capteurs et les chélicères sont bruns clairs, tandis que l'abdomen est de brun foncé à noir. Dès la troisième mue, les petits commencent de mue en mue à atteindre la coloration adulte.

L'espérance de vie de la mygale varie de beaucoup selon le sexe de l'animal. La durée de vie du mâle s'arrête avec la maturité sexuelle. D'ici ce stade, une dizaine de mue se succèderont. Ce stade de vie s'atteint vers 4 à 5 ans. La femelle vit une vingtaine d'années, voire même atteindre 30 ans.

La Brachypelma smithi est une mygale excellente pour débuter.

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phénix a écrit:
Wow trèes bien expliquer j'adore cette espèce Very Happy .

P-t un jour drunken


Tiens tiens Phénix, Fesais un bout. Razz

Je ne savais pas que tu voulais avoir des arachnidés toi Razz

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Les photos sont sur-exposées, normalement c'est pas mal plus rouge/orange que ca Wink

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