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Un animal pour votre mental

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voici un article trouvé sur Doctissimo.fr dans le sujet "dépression" dans la rubrique "antidépresseurs naturels"

Un animal pour le mental !
Avoir un animal, ça fait du bien à la tête et au corps ! C’est prouvé scientifiquement, chiens, chats ou poissons rouges chassent le stress et protègent la santé ! Les petites bêtes, et les plus grosses, peuvent même servir de thérapie dans certains troubles psy. Découvrez les bienfaits des plumes, poils et écailles !

Vous ne vous en doutez pas, mais Mirza, Coco ou Nemo ne sont pas simplement de fidèles compagnons. Ils veillent aussi sur votre santé…

Le meilleur ami de l’homme
Vous ne voulez pas prendre de chien, car cela demande trop de temps et d’investissement ? Vous avez tort ! Non content de vous apportez de l’affection, il éloignera le médecin ! En effets, des études ont souligné que les possesseurs d’un compagnon à quatre pattes avaient moins de problèmes d’hypertension artérielle, moins de cholestérol et de triglycérides que les autres1. Et leurs chances de survie en cas d’attaque cardiaque sont plus élevées. Le toutou serait même un allié de poids contre les kilos2 ! Difficile d’expliquer cet effet santé des chiens, mais cela serait certainement lié à une plus grande activité physique des maîtres et plus de relations sociales. Eh oui, il faut les sortir et l’on fait des rencontres !

Une bête pour la tête
Animal mental moral thérapieDe manière générale, les animaux de compagnie ont vu leurs vertus psychologiques reconnues. Ainsi, le fait d’avoir un chien, un chat, des oiseaux, des poissons rouges…. permet de réduire le stress des maîtres. Les heureux propriétaires sont également moins sujets à la dépression. De manière générale, les amis des animaux sont plus actifs, moins isolés que les autres… Selon certaines études3, le simple fait d’avoir un animal de compagnie réduit de manière forte l’usage de médicaments psychotropes et diminue de 50 % les dépenses de santé ! Ces compagnons permettraient de traverser de manière plus sereine toutes les difficultés de la vie4.

Retrouver la santé
Si les animaux ont un effet protecteur, ils sont également utilisés pour soigner ! Ainsi, plusieurs services hospitaliers n’hésitent pas à les utiliser afin de réduire le stress des malades ou les aider à retrouver le moral5, 6. Les animaux de compagnie sont également préconisés dans les cas de personnes souffrant de démences séniles, notamment Alzheimer7.

Certes, nombre de scientifiques8 restent septiques : est-ce le fait d’avoir un chien qui améliore la santé ou le fait d’aller bien favorise l’achat d’un compagnon ? Et certains n’hésitent pas à souligner les risques inhérents à la possession d’un animal : morsures, allergies, infections… particulièrement dangereuses si on place les animaux chez des personnes qui sont fragilisées ou éprouvent des ennuis de santé. Mais pas d’inquiétude, les bénéfices semblent plus importants que les quelques risques9 !

Aller chercher la petite bête ?
Si posséder un animal est un atout santé, pas question de courir à la première animalerie ! Il s’agit d’un engagement sur le long terme, qui demande des responsabilités. Réfléchissez avant de vous engager. Au besoin, demandez conseil à vos amis qui ont des animaux ou à un vétérinaire. Mieux : rendez-vous au refuge de la Société Protectrice des Animaux (SPA) la plus proche de chez vous. Vous aurez des conseils avisés et vous ferez un heureux. Car n’oubliez pas, pour que votre animal soit une source de bien-être, il faut lui apporter vous aussi du bonheur !

Alain Sousa

1 - Tidsskr Nor Laegeforen, décembre 1997 ; vol. 117 : p. 4375-4379.
2 - Congrès de l’Association d’Amérique du Nord pour l’étude de l’obésité, Las Vegas, novembre 2004.
3 - Am J Hosp Palliat Care, juillet 2004; vol. 21: p. 285-286.
4 - Soc Work, mai 1995 ; vol. 40 : p. 334-341.
5 - J Pediatr Nurs, octobre 2002; vol. 17 : p. 354-362.
6 - Sci Nurs, juin 1997 ; vol. 14 : p. 52-55.
7 - Home Health Nurse, janvier 2003 ; vol. 21 : p. 49-52.
8 - Med J Aust, novembre 2003 ; vol. 179 : p. 466-468.
9 - J Clin Nurs, juillet 2002 ; vol. 11 : p. 444-456.
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Un article d'Aniwa N°3 (septembre 2004)

Le chat est un médicament sans effets secondaires

Depuis quelques années, médecins et vétérinaires s'intéressent aux bienfaits de la compagnie des animaux pour notre santé. En cardiologie, pédiatrie, en psychiatrie, en gérontologie, les résultats sont là. Alors, peut-on considérer le chat comme un médicament?

La première étude marquante, explique Ann Lumberg*, auteur d'un article sur le sujet, date du début des années 1980 quand un médecin du nom de Friedman entreprend de suivre l'évolution de patients ayant été hospitalisés pour un accident cardiaque grave. Il s'aperçoit que le taux de survie est nettement meilleur chez les malades disposant d'un animal (chat ou chien). On peut penser que cette compagnie a des effets bénéfiques sur le stress, et qu'elle combat l'isolement social. Ce n'est pas tout: d'autres expérimentations montrent que le fait de caresser son chien ou son chat fait baisser la tension artérielle et la fréquence cardiaque alors qu'on observe l'effet inverse lors d'interactions entre humains. A ce stade, chien et chat peuvent être considérés comme des agents anti-hypertenseurs... sans effets secondaires!
Aujourd'hui, les zoothérapeutes pensent volontiers que la compagnie d'un chat est dans certains cas encore plus bénéfique que celle d'un chien, sauf bien sûr en ce qui concerne les effets souhaitables des promenades hygiéniques dont le chat n'a pas besoin. Le chat est un « jouisseur », un hédoniste, jaloux de son confort et capable de rester des heures aux côtés de son propriétaire, il est en quelque sorte plus calme et plus apaisant. Cela ne l'empêche pas d'introduire dans la vie de son maître une routine qui disparaît parfois chez les personnes âgées isolées: le chat réclame ses repas, il faut changer sa litière, s'en occuper, jouer avec lui. C'est aussi un être vivant à qui parler.

Un effet sur les « bobos »
Une autre étude menée en 1991 s'était intéressée à la santé de personnes venant d'acquérir un animal. Qu'il s'agisse d'un chien ou d'un chat, on a observé unediminution nette des petits soucis de santé bénins (rhumes, maux de tête, constipation...).
Une étude australienne menée au Baker Medical Research Institut a révélé de plus que les propriétaires de chiens consultaient leur médecin 8 % moins souvent que les non possesseurs. Le chiffre passe à 12 % quand on s'intéresse aux chats.
Il est intéressant de noter que plus l'attachement du maître à son animal est fort, plus les effets bénéfiques sur sa santé sont marqués. En d'autres termes, vous irez de mieux en mieux en vous occupant de plus en plus de votre compagnon.

Des raisons psychologiques
Les psychiatres attribuent une partie de ces effets bénéfiques à la qualité du lien qui unit l'homme et l'animal : le chat donne son affection sans juger, son attachement est indépendant de l'âge ou de l'aspect physique de la personne qui s'en occupe. Par ailleurs, nous le considérons un peu comme un enfant, ce qui peut nous permettre de retrouver une certaine jeunesse.
Une autre enquête s'est attachée à l'influence de la compagnie d'un chat sur un certain nombre d'affections psychiatriques. Les propriétaires de chats souffrent moins souvent de dépression mais cette étude ne montre pas d'effets positifs sur l'anxiété et les troubles du sommeil.
En fin de vie, le chat est aussi un thérapeute dans les démences séniles comme la maladie d'Alzheimer. Il est apparu qu'en mettant les malades au contact d'un chat, cela réveillait chez des patients très atteints des souvenirs anciens liés à la compagnie des animaux. Chez ces patients qui souffrent souvent de troubles de l'élocution, le contact avec le chat est aussi plus facile: le chat ne s'impatiente pas, il prête attention au discours qui lui est prononcé, même s'il est délirant, « resocialisant » ainsi son interlocuteur malade.

Chat ou chien?
Il est fort difficile de choisir entre chien et chat dans ce but thérapeutique. D'une manière générale, les personnes un peu « artistes », plutôt solitaires, profitent plus de la compagnie d'un chat. A l'inverse, des personnes très actives, à personnalité dominante, trouveront plus d'intérêt à celle d'un chien. Ce que résume fort bien l'éthologue Desmond Morris en écrivant: « les chats sont des artistes, les chiens sont des soldats ». Ces deux « médicaments » ont donc des effets quelque peu différents mais on peut les consommer sans modération.

Charles Henry

Sources
Ann Lumberg : Cats and health, FAB
Journal, winter /996.
La rédaction remercie le Feline Aduisory Bureau pour son autorisation.

Commenf ça marche ?
Le fait de caresser longuement son chat implique forcément une détente musculaire.
Le chat ne restera pas près de vous si vous êtes tendu, préoccupé.
Caresser son chat en se concentrant sur cette activité permet d'évacuer les pensées tristes, les préoccupations professionnelles. De plus, les caresses provoquent le ronronnement, qui va produire une sorte de « massage vibratoire» très doux. et le son associé, régulier, sourd, accentuera votre bien-être, d'autant plus qu'il est partagé.
Il est même conseillé d'adopter une routine pour ces caresses, en rentrant du travail, par exemple. On évacue ainsi le stress de la journée, sans les effets secondaires d'une cigarette ou d'un whisky... On ralentit sa fréquence cardiaque, la tension artérielle baisse. Toutes choses excellentes pour se préparer à une bonne nuit.

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