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Max|mum-leterrarium

Prévenir en encadrant la profession

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Prévenir en encadrant la profession



Pour exercer son métier et être membre de la corporation québécoise des zoothérapeutes du Québec, Nadine Mailloux a dû suivre préalablement une formation, pour bien encadrer sa pratique. Malheureusement, elle estime qu’encore aujourd’hui, n’importe qui peut s’improviser zoothérapeute et cela représente de grands risques.

Par le biais de sa profession, Mme Mailloux, comme d’autres zoothérapeutes, est amenée à visiter des garderies et écoles pour faire de la prévention auprès des enfants.

«On a un programme, via la corporation, avec des pictogrammes, pour éduquer les enfants. On leur apprend à ne pas approcher un animal de façon spontanée ou encore les signaux d’alarme avant une morsure», explique-t-elle.

La maman de deux jeunes enfants déplore le fait que souvent les gens qui demandent se genre d’intervention ne prennent pas le temps de demander des références avant d’octroyer un contrat.

«Notre corporation nous permet d’être assurés et aussi, elle vérifie que les animaux sont en bonne santé. Un client a le droit de demander les carnets de santé des animaux pour s’assurer qu’ils sont vaccinés et en santé. Aussi, il y a des règles d’hygiène à bien respecter. C’est important que ce soit encadré pour limiter les risques d’allergie ou de morsure accidentelle, par exemple».

Animation et zoothérapie

Selon Mme Mailloux, le public a encore de la difficulté à distinguer de l’animation avec des animaux et la zoothérapie.

«Nous sommes très en retard au Québec et encore plus ici, en région. Les gens doivent savoir que la vraie zoothérapie est une pratique bien encadrée, nous sommes loin de juste manipuler les animaux. Il faut atteindre des objectifs ciblés», indique-t-elle.

À son avis, pour bien connaître la profession, il faut préalablement suivre une formation reconnue, dispensée dans des cégeps, à distance ou encore à Montréal, à l’École internationale de zoothérapie.

En terminant, elle y va d’une mise en garde: «Il ne faut pas oublier que ce sont des animaux. Il faut bien les connaître et toujours y aller avec prudence».

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