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Max|mum-leterrarium

Pogona vitticeps

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Le Pogona vitticeps a été décrit par Ernst Ahl en 1926, et fut d'abord placé dans le genre Amphibolurus. Pogona vitticeps, appelé agame barbu, est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae, qui vit en Australie où elle est endémique. C'est une espèce populaire en terrariophilie. Le Pogona vitticeps est élevé en tant qu'animal de compagnie. On suppose que la majeure partie des agames barbus présents en captivité provient à l'origine d'un stock exporté illégalement de l'Australie durant les années 1970. Le Pogona vitticeps est protégé par la Convention de Washington. L’Australie en interdit l’exportation. Les sujets rencontrés chez nous doivent donc nécessairement être issus d’élevages.



D’allure massive, le Pogona vitticeps adulte mesure entre 40 et 50 cm en moyenne, la queue prenant plus de la moitié de la longueur totale du corps, pour un poids compris entre 350 et 500g. Le mâle est souvent plus gros que la femelle, sa tête est plus large que chez les femelles. Les mâles ont la « barbe » noire à la période de rut (sauf les mâles dominés). Chez le mâle, on observe la présence de renflements à la base de la queue. Ce sont les hémipénis, organe génital interne. On peut aussi apercevoir plusieurs pores fémoraux bien distincts situés à l’intérieur des cuisses, sécrétant une petite substance blanchâtre pour marquer leur territoire. Chez la femelle, on remarque que la femelle l’absence de renflements à la base de la queue, dont la base sera plus étroite et lisse. Il s'agit d'un lézard à l'allure massive, aplati dorso-ventralement. Ocre, jaune, orange, brun, gris, les teintes de ce joli lézard varient selon ses zones de répartition géographique. Les teintes foncées (noir, marron) qui ornent ses flancs et sa ligne dorsale lorsqu’il est jeune ont tendance à s’effacer lorsqu’il devient adule. La couleur du ventre est pâle, jaune pâle ou crème. L’abdomen peut être plus ou moins marbré d’écailles grises. La couleur du mâle est plus vive que celle de la femelle, et s’accentue encore en période des amours. La couleur peut également s’atténuer en cas de séjour prolongé à l’ombre. Les sujets juvéniles arborent leur couleur à l’âge de deux ou trois mois. Ses flancs sont parcourus de rangées régulières d’écailles épineuses, qui viennent également orner sa tête. Il possède un large collier de barbe épineuse qui se termine au niveau de l’occiput. Il déploie cette barbe lorsqu’il se sent menacé ou agressé (prédateur ou rival), d’où son nom vernaculaire d’Agame barbu. Ce lézard possède de fortes griffes et des paupières mobiles. Sa tête est triangulaire. Comme celle des autres Agamidae, sa queue est non détachable. Si elle est arrachée ou coupée elle ne repoussera pas. Pogona vitticeps est capable de moduler légèrement la couleur de ses écailles afin d'aider à la régulation de sa température. Les écailles spécialisées des deux côtés de sa gorge, son cou et sa tête forment de petites épines qui courent le long des côtés du corps et de la queue. Ces épines peuvent être érigées en signe de menace lorsque l'animal gonfle la gorge, ce qui est une posture caractéristique de cet agame. Comme beaucoup d'Agamidae, Le Pogona vitticeps possède des pattes puissantes qui lui permettent de décoller complètement son corps du sol lorsqu'il se déplace. Cela lui permet de limiter la chaleur reçue du sol et de réduire sa température par le flux d'air passant alors sous son ventre. Ils ont des narines mais ne servent qu'à respirer, par contre leur "langue" est très développée, c'est pourquoi ils goutent leur environnement. Ils ont une excellente vision et peuvent distinguer les couleurs. Ils ont même un oeil parietal (3eme oeil) et son but est controversé (en rapport avec la thermoregulation ou les hormones...). Leur ouïe n'est pas très développé mais ils entendent, ils ne ressentent pas les vibrations comme les serpents. Cet animal peut vivre de 4 à 10 ans en captivité.



Les agames barbus ne vocalisent pas, excepté lorsqu'ils soufflent, se sentant menacés. Ils communiquent plutôt via leurs couleurs, leurs postures et leurs gestes (mouvement des bras ou de la tête). Ainsi, lorsqu'il se sent menacé, l'individu se dresse sur ses pattes, gonfle son ventre et ouvre ses mâchoires pour paraître plus imposant (quand le Pogona est a l'aise il est totalement aplatit). Ce ne sont pas des animaux grégaires (sociaux), mais ils se rassemblent parfois en groupes, par exemple là où la nourriture est abondante ou à un endroit propice à l'exposition au soleil. Lorsque cela arrive, une hiérarchie distincte émerge : les animaux aux rangs les plus élevés prendront la meilleure place (généralement la plus ensoleillée ou la plus haute) et les autres s'arrangent avec ce qu'il reste. Si un individu défie l'un des agames barbus dominants, ce dernier tente de démontrer sa supériorité en secouant sa tête et en gonflant sa gorge. Son rival peut alors signaler sa soumission en agitant l'une de ses pattes avant de manière circulaire. Dans le cas contraire, il secoue aussi sa tête et gonfle sa gorge, et un combat peut s'ensuivre. On peut citer quelques mouvements notables de la tête. Une inclinaison lente est souvent utilisée par les femelles adultes pour signaler leur soumission à un mâle. Des mouvements rapides proclament la dominance d'un mâle (ils sont souvent accompagnés d'un gonflement de la gorge), tandis que des secousses violentes, mettant souvent tout le corps en mouvement, sont utilisées par les mâles, juste avant l'accouplement. Les mâles n'agitent leurs pattes avant que pour se soumettre à un mâle dominant tandis que les femelles indiquent par ce geste qu'elles sont prêtes pour l'accouplement. Ce signe est alors suivi par un léger mouvement de tête.



Cette espèce est endémique d'Australie, et notamment présente dans le centre de ce pays. Elle se rencontre dans le Queensland, la Nouvelle-Galles du Sud, le Territoire du Nord, l'Australie-Méridionale et le Victoria. Elle vit dans des savanes arides ou semi-arides ou dans des déserts rocheux du centre de l'Australie. C’est un lézard placide, il gère ses journées entre bains de soleil et chasse. On le trouvera souvent alangui sur une roche ou une branche. Lorsque la chaleur est trop forte il lui arrive d’estiver pendant plusieurs semaines dans un terrier profond. C'est un bon grimpeur qui passe autant de temps perché sur des branches ou des buissons que sur le sol. Il s'expose au soleil durant la matinée et le début de soirée et se réfugie à l'ombre durant les heures les plus chaudes. Ils se perchent souvent dans les arbres, sur les poteaux ou les termitières, pour dormir, ou surveiller leur territoire. Au sein d'un groupe, on peut facilement identifier le dominant, qui a tendance à occuper la position la plus élevée.



Le Pogona vitticeps est un animal très actif, il nécessite donc de la place pour se mouvoir correctement. Un terrarium de 100 x 50 x 60 cm est idéal pour un adulte voire un couple.
De plus,, le Pogona est un animal de type désertique. Il convient donc de ne pas avoir une hygrométrie excédant 50%, une humidité trop élevée peut provoquer des infections mycosiques ou bactériennes très sévères. En ce qui concerne les températures moyennes sont de 32 à 37°C le jour avec un point chaud à 40°C, et de 20 à 22°C la nuit. Ces animaux sont ectothermes et donc soumis aux températures extérieures. Leur T° optimale varie entre 35° et 44°C. En dessous, l’animal aura du mal à digérer, à bouger et ses défenses immunitaires ne fonctionneront pas correctement. Au dessus, il risque la mort par hyperthermie. Il sera essentiel de varier les températures entre le jour et la nuit pour ne pas provoquer des troubles comme l’anorexie, et de mauvaises mues. Si les maintiens de températures sont très importants pour des juvéniles (risque de problèmes de digestion ou affaiblissement), des sub-adultes ou des adultes sont moins sensibles au respect stricts de ces estimations. Vous l’aurez compris, une lampe chauffante est indispensable la journée. N'importe qu'elle lampe peut faire l'affaire du moment qu'elle émet de la chaleur, le tout devant bien sûr être réglé sur un thermostat afin de ne pas dépasser les valeurs indiquées. Une pierre sous le point chaud afin d'emmagasiner puis de restituer la chaleur une partie de la nuit, rien n'empêche d'en mettre d'autres ailleurs dans le terra pour qu'il puisse grimper aussi sur celles-ci. Une autre chose indispensable est l’apport en UVA et UVB. N’oubliez pas qu’un tube est à changer tous les 6 mois et doit être situé à moins de 30 cm de l’animal pour que ses rayons soient efficaces. Les UVB sont indispensables au Pogona pour synthétiser correctement la vitamine D3 nécessaire à son organisme et à la bonne calcification. Sans cet apport, l’animal souffrira de graves carences en vitamines D3 et risque des déformations des membres pouvant aller jusqu'à une incapacité à se mouvoir, des mâchoires (incapacité à se nourrir) et des tremblements, voir des convulsions. Le mieux étant un néon UVb 10.0 parcourant la longueur du terra et a moins de 30cm de ses perchoirs, car au delà, les UV ne sont plus actifs. La photopériode est définie par une alternance de 14h de jour et 10 h de nuit ceci étant rendu possible par l’utilisation de minuteurs. Une diminution à 10 h de jour en hiver favorise la reproduction. Il est conseillé de fournir comme substrat à un Pogona juvénile du sopalin ou journal pour éviter les occlusions, mais avec un bon substrat naturel adapté à cette espèce, les risques sont considérablement diminués. L'idéal est un mélange 1/3 sable 2/3 terre afin de reproduire le sol du désert australien. Mettre 100% de sable augmente les risques d'occlusion par ingestion, car ils ont du mal à le digérer. Certains éleveurs n'utilisent que du sable et n'ont jamais eu de soucis.



Les dragons barbus sont omnivores. Le Pogona vitticeps consomme à la fois végétaux et petits animaux. Son régime alimentaire comprend de petits invertébrés (insectes, arachnides, vers…), mais aussi de petits vertébrés (petits rongeurs, lézards) ainsi que des fleurs, des fruits et des feuilles vertes. Les proies mobiles sont chassées à l'affût. Les Pogonas ont , à l'état naturel, un spectre nutritif très vaste. Cela ne signifie pas que l'on puisse donner n'importe quoi en captivité. Une bonne alimentation constitue un facteur fondamental pour sa santé et a un effet sur le bon développement des juvéniles ainsi que sur les femelles en phases de reproduction. La règle fondamentale est que les aliments doivent contenir deux fois plus de calcium que de phosphore. L’alimentation des juvéniles sera composée de 80% d'insectes et de 20% de végétaux. Ils ont un gros appétit dû à leur croissance rapide. Ils mangent entre 20 et 30 microgrillons par jour. Ils devront être nourris en conséquence avec des proies adaptées à leur taille. La proie ne doit pas excéder la taille de la tête du pogona, car cela pourrait provoquer de graves troubles, comme les régurgitations ou paralysie des pattes postérieurs, et même la mort. Un complément de vitamines (reptivit entre autre) leur sera apporté à raison d’une fois par semaine. Un complément de calcium leur sera apporté tous les deux jours. Un plat de végétaux coupés en petits morceaux leur sera fourni ainsi qu'un petit bac d'eau. Lorsqu'ils sont plusieurs juvéniles dans le même terrarium, nourrissez les en suffisance pour éviter qu'en cas de fringale, ils ne s'attaquent et se mutilent (doigts,queue,..). Il faut vérifier que tous les Pogonas mangent car en groupe, une hiérarchie s'établit. Il y a les dominants qui ont tendance à manger en priorité et les dominés dont le réflexe de s'alimenter est parfois inhiber par la présence des congénères dominants. Cela peut provoquer une anorexie chez le dominé. Dans ce cas, il faut séparer le dominé pour lui permettre de s'alimenter et ainsi rétablir son état général. L’alimentation des adultes sera composée de 60% de végétaux et de 40% d'insectes.
Comme végétaux, vous pouvez donner de la luzerne, du pissenlit, du cresson, des figues, de la papaye... Leur régime de base en insectes sera constitué de grillons et sauterelles. Les vers de farine, teignes, blattes, morios, etc. seront donnés avec parcimonie. Il faut toujours varier le menu de votre protégé, en alternant insectes et végétaux. Un souriceau peut leur être donnés une fois par semaine. Une ou deux fois par semaine, on leur donnera leur complément de vitamines et de calcium. Ils auront à leur disposition un bac contenant de l'eau pour leur permettre de boire ou de faire trempette. En groupe, les mêmes remarques que pour les juvéniles doivent être suivies concernant les dominés et les dominants. Adulte, il sera nourri tous les jours ou 2 jours, en alternant nourriture carnée et végétale. Il est souhaitable d’augmenter la proportion de végétaux jusqu'à 60 à 80% une fois la croissance finie. La taille des insectes ne devra pas excéder la distance entre les 2 yeux du Pogona. Il existe sur le marché des boites de conserve d'aliments pour les Pogonas ainsi que des granulés. Les boites de conserve sont à donner en cas d'urgence ou de pénurie d'insectes vivants. Les granulés ne sont pas toujours très bien acceptés par les Pogonas.
LES LEGUMES:
Quelques petites recommandations:
1. Toujours donner des légumes frais , non abimés, lavés et coupés en petits morceaux.
2. Ne pas donner de lègumes dès leur sortie du frigo. Attendre que le lègume ne soit plus froid.
3. Varier les lègumes pour éviter les carences et la lassitude alimentaire.
4. Retirer les lègumes du terrarium dès qu'ils sont flétris.
5. Si vous allez cueillir des pissenlits dans la nature, être certain qu'il n'y a pas de pesticide et ne pas aller le long des routes (pollution par le plomb).
6. Un plat de légumes doit être à la disposition du pogona tous les jours.
Légumes recommandés:
Le cresson: le champion pour l'apport calcique. Il est aussi très riche en vitamine C, E, A, B1 et B2, cuivre, fer et magnésium. il n'est pas recommandé de cueillir le cresson qui croît à l'état sauvage, car il peut héberger un parasite dangereux.

Le pissenlit: Il possède un très bon rapport CaP et est riche en vitamines et minéraux. Les feuilles et fleurs seront un régal. Ne pas les cueillir dans des zones avec pesticide et au bord des routes.

La luzerne: Elle comporte une combinaison particulièrement intéressante de minéraux et d'oligo-éléments. La luzerne est riche en vitamines du groupe B, la vitamine C est abondante. Les feuilles et les fleurs violettes seront un régal.

La chicorée frisée: Riche en calcium, carotène (provitamine A) et acide folique (B9). Présence de manganèse, de zinc, de cuivre et de vitamine B6. Pauvre en calories et en glucides.

La bette ou blette: Riche en calcium, soufre, phosphore, vitamine C, carotène (provitamine A), pauvre en calories. Riche en fibres et en vitamine B9. Donner les feuilles uniquement.
LES FRUITS:
Quelques petites recommandations:
1. Les fruits déclenchent une appétence remarquable et sont sources d'énergies.
2. Limiter la consommation
3. Varier les sortes de fruits que vous donner
4. Ne pas laisser trainer dans le terrarium car les fruits surissent vites et génèrent alors des troubles graves
5. L'idéal, couper les fruits en fines lamelles et les donnés à la main à votre pogona.
6. Donner des fruits 1 à 2 fois par semaines
7. Les noyaux et pépins sont à retirer
fruits recommandés:
Les oranges: Elles ont un rapport Ca-P très bon, elles sont assez riche en vitamine C, contient de la provitamine A (carotène). L’orange contribue efficacement à la couverture de l’ensemble du besoin minéral de l’organisme.

La papaye: Elle a un très bon rapport Ca-P, elle fait partie des fruits les plus riches en vitamine C. Elle est riche en vitamines du groupe B, en sels minéraux et en fibres. Elle est peu calorique malgré son goût sucré.

La figue fraiche: Elle a un très bon rapport Ca-P, Présence de vitamines B2, B3, B5, B6, B8, E, de cuivre, de sélénium et de manganèse. Riche en fibres et calcium, présence d'acide oxalique. Elle favorise un bon transit intestinal.

La mandarine ou clémentine: Elle a un très bon rapport Ca-P, relative riche en calcium, en vitamine C et Provitamine A. Les autres vitamines sont nombreuses, et présentes à des taux non négligeables pour des fruits frais.

Le cassis: Il a un très bon rapport Ca-P, est très riche en fibres, Les minéraux y sont abondants. Le cassis se distingue par un taux exceptionnel de vitamine C.



La reproduction doit être précédée d’une période de mise en repos si le couple est maintenu ensemble toute l'année. Cette dernière doit durer 2 mois et on prendra soin d’abaisser progressivement la durée d’éclairage (10 heures par jour) et la température 26°C à 29°C au point chaud ,de 23°C à 26°C au point froid le jour et de 18°C à 20°C la nuit. Il n’est pas rare de constater durant cette période une baisse de l’appétit, voir une anorexie qui est physiologique.
Si les Pogona sont maintenus dans des terrariums différents, le simple fait de les mettre ensemble suffit en général pour déclencher le processus d'accouplement. À noté que la période de repos n'est pas obligatoire car les Pogona s'accouplent tout au long de l'année. À la fin de ces deux mois, on revient aux paramètres initiaux, de manière progressive, de température et d’éclairement. On pourra ensuite observer des attitudes différentes :

- Les partenaires s’ignorent soit parce qu’ils sont trop jeunes(ne pas reproduire avant 1 an et demi), soit parce qu’ils sont en mauvaise santé ou soit il n’existe pas d’affinité entre les individus. Ce dernier point peut sembler bizarre chez des reptiles à l’intelligence réduite mais chez le Pogona, dont le comportement social est très évolué, ce point est très important à prendre en compte.

- La femelle va agresser le mâle. Il s’agit d’une revendication de territoire et ce comportement, si la femelle est réceptive, doit cesser assez rapidement.

Les individus se reconnaissent par leur système olfactif. L'accouplement survient communément au début du printemps. Lorsque la femelle montre qu'elle est prête, le mâle utilise sa gueule pour la saisir dans le cou et l'empêche de bouger en l'entourant de ses pattes avant. La femelle se plaque au sol, la queue légèrement soulevée. Le mâle l’enserre, lui mord la nuque et s’aide de ses pattes postérieures pour rendre son cloaque plus accessible à l’un de ces deux hémipénis. L'accouplement et l'insémination se font assez rapidement, environ 2 à 3 minutes. Entre 3 semaines et 1 mois plus tard, la femelle va s'activer, elle va chercher un endroit pour pondre, et va creuser un peu partout, c'est dans ce cas qu'il faut faire extrêmement attention du fait que les éléments du décor soient bien accrochés, sous peine d'écraser la femelle ou les oeufs. La ponte compte en général une quinzaine d'œufs, ovales et mous dans un nid peu profond creusé dans le sable, qu'il faudra transférer dans un incubateur qui aura une hygrométrie de 80% et une température entre 27 à 30°C. Les œufs mesurent de 23 à 28mm de long, 10 à 12mm de large. Après la ponte, les œufs sont enterrés et laissés sans surveillance. Ils écloront approximativement 60 à 80 jours plus tard, selon la température d'incubation. Les femelles peuvent produire plusieurs pontes au cours d’une année. Elle a la faculté se stocker les spermatozoïdes, et pourra donc pondre 2 à 5 fois dans l’année hors la présence du mâle. Les femelles sont capables de conserver le sperme de leur partenaire, et donc même après avoir été séparées d'un mâle, elles sont capables de produire des œufs fertiles pendant un certain temps.



Le point fort de cet animal réside dans le fait qu’ils ont l’air de rechercher le contact avec les humains et qu’ils sont curieux et attentifs à l’environnement. Il ne faut bien sur pas prolonger les manipulations trop longtemps à cause des différences de température. Les dominants occupent la position la plus élevée sur les perchoirs et sont les premiers à s’alimenter. Ils sont en général plus gros et plus gras que les autres. La domination d’un des protagonistes peut engendrer un stress important et pernicieux qui entraînera l’anorexie du spécimen situé au bas de la hiérarchie. Ce problème est d’autant plus fréquent que l’espace est réduit donc il faudra veiller à un espace vital suffisant. La cohabitation de 2 mâles adultes est à proscrire et les femelles gravides peuvent aussi avoir des signes d’agressivités envers les autres animaux maintenues. Il faut donc toujours surveiller le bon déroulement de la cohabitation et isoler, si besoin est, les animaux dominés (attitude prostrée, manque d’appétit et manque d’exposition à la source de chaleur.

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