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Max|mum-leterrarium

Stenodactylus petrii 

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Le genre Stenodactylus fait parti de la famille des Geckonidés et de la sous famille des Geckoninés. Il y a 11 espèces de Stenodactylus. Stenodactylus petrii, décrit par ANDERSON en 1896, est l’espèce la plus couramment rencontrée en captivité. Les noms communes de S. petrii trahissent son apparence : « Cat’s eyes gecko » (Gecko œil de chat) ou ses mœurs « dwarf Sand Gecko » (Gecko nain des sables). 


Photo empruntée au site http://www.hippocampus-bildarchiv.com/

Ce sont de petits lézards mesurant entre 8 et 10 cm. Il y a de grandes variations entre les spécimens, et cela en fonction de leur origine, ce Gecko mettant un accent particulier sur le camouflage. La coloration de fond va de la couleur sable clair à brun en passant par le jaune et le gris. Le ventre est blanc. La peau est fine, presque transparente, on peut y voir les vaisseaux sanguins passer dessous ! Le dos est parsemé de taches plus claires que la coloration du dos ou plus sombres jusqu’au noir. On remarque parfois deux grandes lignes irrégulières ou rangées de taches noires sur les flancs. Le fond de l’œil est de même couleur que la peau et parsemé de petites rayures sombres ce qui contribue au camouflage car dépourvu de paupières, ses grands yeux doivent passer inaperçus ! La pupille est ovale et en journée réduite à un simple trait vertical aux bords irréguliers. La queue est très fine. On repère les mâles à deux bosses devant le cloaque qui correspondent aux hémipénis. La finesse du corps et de la peau rend le sexage aisé par la présence de ces deux bosses. Le museau est fin et aplati horizontalement, une rangée d’écailles labiales supérieure est visible depuis les narines jusqu’au dernier tiers de la gueule.  

Stenodactylus petrii se rencontre dans tout le nord de l’Afrique et fait une percée jusqu’en Israël.  La répartition de ce Geckonidés est centrée sur le grand désert du Sahara. A l’est on le trouve jusqu’à l’océan Atlantique : Au Maroc, Mauritanie,, Sénégal. A l’est il pousse jusqu’en Erythrée (Djibouti) en passant par le Niger et le Mali. Il est confiné aux zones déesertiques de ces pays. Il s’aventure profondément au cœur du Sahara.  C’est un habitant des étendues désertiques, sablonneuses ou rocailleuses. Il est parfaitement à l’aise dans le sable. Nocturne, il trouve refuge sous des rochers ou des racines de buissons voire dans le sable.  On le trouve vivant dans des populations denses dans som aire de répartition.  Il passe souvent ses journées dans un petit terrier qu'il aura creusé et qu'il aura obstrué l'orifice. Cette méthode permet à ce lézard de s´abriter des températures extrêmes et de se protéger des prédateurs. Notre petit gecko petri a souvent plusieurs terriers sur son territoire. Après en avoir occupé un durant quelques jours, il ira en fréquenter un autre par la suite.  Son activité maximal semble se situer juste après le coucher du soleil.

On peut aisément maintenir 3 à 4 sujets dans un terrarium de 60x40x40 cm. La hauteur importe peu car il ne grimpe pas. La décoration est simple : le fond garni de 5 à 10 cm de sable pour Reptiles et quelques pierres. Le sable de rivière est le meilleur choix selon moi. On peut aussi disposer des plantes grasses non épineuses.  Un bol d'eau pour leur permettre de s'abreuver est quand même important.  Le chauffage sera si possible aérien, une ampoule de 40 W fait alors l’affaire. Un chauffage au sol risque de voir nos Lézards s’enterrer en permanence à le recherche de chaleur. La lampe chauffera la moitié du terrarium, la température y sera de 32-35°C et peut monter à 40°C tant que cela reste localisé. L’autre partie non chauffée sera maintenue à 28-30°C. En s’enfonçant dans le substrat, le Lézard pourra y trouver de la fraîcheur. Certains préconisent le placement d’une boite humide comme chez Eublepharis macularius. Il s’agit d’une boite type tuperware, fermée par son couvercle et percée d’un trou sur de côté. L’intérieur de la boite est rempli d’une couche d’écorces pour Reptiles humidifiées. Les aérations seront larges et permettront une bonne circulation de l’air, évacuant ainsi l’humidité et la chaleur durant la nuit qui descendre autour de 20-22°C. L’éclairage peut se faire via un tube pour Reptiles, mais certains amateurs le considère inutile vu les mœurs nocturnes de S. petrii. Si nous n'utilisons pas de lampe uv, il sera impératif d'ajouter la vitamine D3 à son alimentation. La lumière est branchée 12 à 14 heures par jour en période d’activité normale.  Terrestre et fouisseur, il reste très farouche en début de captivité car la plupart des adultes disponibles sont des sujets d’importation. Vous en le verrez presque pas en journée, toutefois, avec le temps et la connaissance de son nouvel environnement il sera de plus en pus observable le jour.  Il est assez tolérant vis à vis de ses congénères. On rapporte une cohabitation entre mâles dans un terrarium de 80x50x50. Toutefois c’est plutôt déconseillé, car si il n’y a pas de réels combats entre mâles, il y a toujours un rapport de domination. 

S. petrii n’est pas un chasseur très rapide, on évitera donc les proies tel que les petites blattes à moins de les avoir « ralenties » via un passage de cinq minutes dans le bac à légumes du réfrigérateur. Son menu sera principalement constitué de petits grillons. À celà on ajoutera des vers de farine, des Zophobas morio, des teignes de ruche et des larves de cétoines. Ces larves seront bien sûr saupoudrées de Calcium. Il est nourrit tous les deux à trois jours avec une dizaine de grillons par spécimen environ.

Réussir la reproduction de ce Lézard nécessite une période de repos à une température avoisinant les 15°C.  Il ne s’agit pas d’une léthargie complète, mais de provoquer une variation climatique reproduisant l’hiver qui dans son biotope est souvent plus doux et les nuits carrément froides avec parfois des températures proches de zéro. Les femelles sont matures vers 18 à 24 mois, les mâles au bout d’un an. Néanmoins, il est préférable d’attendre dans tous les cas la seconde année pour les reproduire. Lors de l’accouplement, les mâles peuvent se montrer violent, les femelles peuvent signifier leur désaccord lors de la parade nuptiale par un petit cri sourd et rauque. Les femelles gestantes sont particulièrement reconnaissable peu de temps avant la ponte. En effet les œufs font deux bosses au niveau du bas ventre. Cet embonpoint donne le signal du placement du pondoir dans le terrarium : Une boite type tuperware où l’on a percé un grand trou sur un côté à environ 5 cm de hauteur. L’intérieur de la boite est recouvert de vermiculite légèrement humide sur 4 à 5 cm d’épaisseur. Le pondoir est enfoncé dans le sol, seule l’ouverture affleure à la surface. On le place dans un endroit assez chaud, où à un endroit où la femelle a tendance a beaucoup creuser. La ponte dure une vingtaine de minutes, puis la femelle reste une heure, les pattes arrière accrochant les œufs à attendre qu’ils sèchent et que leur coquille se solidifie. La ponte se fait en général la nuit. Les œufs stériles sont souvent abandonnés à même le sol sans aucune précautions. Une ponte contient deux œufs souvent collés entre eux, on peut compter jusqu’à 5 pontes dans l’année si la femelle est en bonne santé. Comme beaucoup de Geckos, dès la première ponte, la femelle suit un cycle d’environ un mois où se succèderont les pontes. Les œufs de forme ovoïde mesurent seulement 5 mm et sont donc très fragiles !. L’incubation se fait à 28-30°C et dure environ 60 jours. La vermiculite sera très légèrement humidifiée, les œufs ne doivent pas être en contact direct avec l’humidité qui ne dépassera pas les 60%. Par ailleurs, certains auteurs ont parfaitement réussi une incubation dans un incubateur « sec » (30 à 50 % d’humidité) et d’autres dans un incubateur plus humide. Les jeunes sont très petits, environ 3,5 cm à la naissance, et doivent être élevés séparément. On peu les placer dans de petites boites ferplast dont le fond est recouvert de papier essuie-tout et décoré par une petite cachette tel un morceau de tube PVC ou une coupelle de pot de fleur cassée en deux. Les paramètres seront les même que chez les adultes. Les UVB et le calcium sont indispensables. On les nourrit de micro-grillons et de drosophiles aptères.

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