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LD50

Les Scorpions !!

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Voici un texte que j’ai écris concernant les scorpions. J’ai regroupé les grandes informations concernant ces animaux en mélangeant aussi bien la biologie que la garde en captivité. Je n’y suis pas allé dans le détail pour plusieurs aspects puisque je sais que ce n’est pas nécessairement l’intérêt principal des gens du forum, mais j’espère que ça vous intéressera et je vous invite à poster dans la section si vous avez des questions précises ou vous voulez des conseils, ça me fera plaisir de vous répondre!!!

*Je vais probablement modifier le texte un peu et en rajouter éventuellement, mais c'est assez pour aujourd'hui!


Classification :
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Chelicerata
Classe : Arachnida
Ordre : Scorpiones
Familles : Akravidae, Bothriuridae, Buthidae, Caraboctonidae, Chactidae, Chaerilidae, Euscorpiidae, Hemiscorpiidae, Iuridae, Pseudochactidae, Scorpionidae, Superstitioniidae, Troglotayosicidae, Typhlochactidae, Vaejovidae

Exemple de Genre : Androctonus
Exemple d’Espèce : Androctonus mauritanicus

*Il existe environs 1500 espèces de scorpions et on en découvre toujours aujourd’hui.

Anatomie externe (survol):
Sans trop entrer dans les détails, le corps du scorpion se divise en trois grandes parties, soit le Prosoma, le Mesosoma et le Metasoma.

Le Prosoma du scorpion est globalement constitué de la tête (céphalothorax), des pédipalpes (« pinces ») et des chélicères qui sont des petites pinces qui lui servent à se nourrir et à s’abreuver. Le scorpion possède deux groupes d’yeux, soit les yeux médians sur le dessus du céphalothorax et les yeux latéraux sur les côtés à l’avant.

Le Mesosoma correspond à grossièrement à l’abdomen du scorpion. Il est constitué de 7 plaques dorsales (tergites) et 7 plaques ventrales (sternites). Sur la face ventrale de l’abdomen se trouve une paire d’organes sensitifs nommé pectines (peignes). Les pectines possèdent des dents et leur nombre varient d’une espèce à l’autre et selon le sexe des individus. Ces structures sensitives permettent au scorpion de sonder son environnement, mais les fonctions de ces organes ne demeurent que partiellement connues. Juste à l’avant des pectines se trouve l’opercule génital. C’est par cette structure que les scorpions « s’accouplent » (récolte du spermatophore du mâle par la femelle) et donnent naissance. On retrouve également sur la face ventrale les stigmates (petits clapets qui servent à la respiration du scorpion).

*Les 4 paires de pattes du scorpion sont réparties sur le Prosoma et le Metasoma. Chaque patte est constituée de 7 segments.

Le Metasoma est divisé en 5 segments articulés, dont le 5e porte le telson. Le telson est composé d’une vésicule à venin et d’un aiguillon. L’anus du scorpion se situe entre le la base du telson et le 5e segment du Métasoma.

La croissance :
Les scorpions étant des animaux invertébrés, ils ne possèdent pas de squelette interne, mais plutôt un squelette externe qu’on appelle exosquelette. Lors de leur croissance, cette enveloppe externe devient momentanément trop petite et elle doit donc être remplacée. Le scorpion doit donc procéder à des mues successives, et ce, jusqu’à l’âge adulte où il conservera le même exosquelette pour le restant de sa vie. Pour parler de niveaux de maturité d’un scorpion, on peut parler de « stades ». Lors de sa naissance, le scorpion grimpe sur le dos de la mère. Le scorpion naissant est appelé « pullus » et il correspond au stade 1. Suite à sa première mue, il passe au stade 2 et ainsi de suite jusqu’à maturité. Le nombre de stade pour atteindre la maturité diffère en fonction des espèces et même parfois des sexes, la femelle ayant plus de stades avant la maturité.

*Les pullus possèdent des réserves énergétiques et n’ont donc pas besoin de se nourrir jusqu’au stade 2 où ils deviennent autonomes et descendent du dos de la mère.

Venin :
La toxicité du venin des scorpions varie grandement en fonction de l’espèce. Les échelles généralement utilisées comportent 4 ou 5 degré de toxicité, 1 étant le moins toxique. Par contre, la toxicité du venin peut surtout être catégorisé par un test nommé « dose létale 50 » (DL50 ou LD50 en anglais). Ce test consiste à mesurer la quantité de venin nécessaire pour tuer 50% du groupe d’animaux testé (souvent des souris de laboratoire). Bien que certaines espèces possèdent un venin très toxique (une minorité), il demeure que les piqûres de scorpions, même celle des plus toxiques, aboutissent rarement à la mort d’un humain. Par contre, les enfants, les personnes âgées, les personnes qui réagissent fortement aux piqûres d’arthropodes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli peuvent courir un réel danger, particulièrement si l’espèce en cause possède un venin très toxique. La plupart des espèces doivent piquer pour inoculer leur venin, mais des exceptions existent tel que chez Parabuthus transvaalicus par exemple, qui peut projeter sont venin dans les yeux de son prédateur.

L’habitat :
Les scorpions se retrouvent dans plusieurs types d’habitats, des plus secs au plus humides selon l’espèce. Il est donc important de veiller à bien connaître sont biotope afin de pouvoir le recréer le mieux possible en captivité. La plupart des scorpions s’adaptent très bien aux petits terrariums si les conditions de températures, d’humidité, le substrat et les cachettes sont adéquats. Ces conditions de maintenance varient évidemment selon l’espèce et il est donc important de bien s’informer avant d’acquérir un spécimen.

L’alimentation :
Les scorpions chassent en captant les vibrations. En nature, ils se nourrissent de plusieurs types de proies (invertébrés, petits mammifères, lézards, etc.), mais surtout d’invertébrés. En captivité, il est donc conseiller de les nourrir scorpions avec des arthropodes (grillons, blattes, vers de farine, etc.). Il faut éviter de surnourrir un scorpion. En général, 1 à 2 proies tous les 7 à 10 jours convient amplement pour un spécimen adulte. Les juvéniles doivent manger un peu plus, mais il faut tout de même veiller à ne pas trop nourrir.

Comportement :
Bien qu’étant essentiellement nocturnes, leur comportement varie d’une espèce à l’autre. Certains sont d’ailleurs fouisseurs, d’autres grimpeurs ou encore à mi-chemin entre les 2. L’agressivité varie également grandement d’une espèce à l’autre.

La manipulation :
Étant donné la toxicité du venin des scorpions, il est fortement conseillé d’éviter toute manipulation manuelle d’un scorpion, et ce, quelle que soit l’espèce. Les scorpions peuvent également pincer très fort comme c’est le cas pour Pandinus imperator, ce qui peut occasionner des douleurs considérables. Ce sont donc des animaux d’observation uniquement, d’autant plus que certains peuvent être très agressifs. Pour la manipulation de maintenance, des pinces d'environ 12 pouces sont un minimum. Le scorpion doit être maintenu par le dernier segments du Metasoma (le segment qui porte le telson et non le telson lui-même!) à l'aide des pinces. De plus, utiliser un "bac de sécurité" (ou encore faire le transfert dans un bain) dans lequel on dépose le bac du scorpion a déplacer peut être une excellente mesure de sécurité. De cette façon, si le scorpion tombe en dehors de son terrarium, il ne pourra se sauver.

Conseils pour choisir un scorpion :
Lors du choix d’un scorpion, il est important d’y aller avec son niveau de compétence. Bien que certaines espèces puissent être très attrayantes visuellement, elles peuvent être fortement déconseillées aux débutants. La toxicité du venin et l’agressivité de plusieurs espèces nécessitent d’être prisent au sérieux. Pour débuter, des espèces telles que Pandinus imperator ou Heterometrus spinifer sont d’excellents choix. J’encourage fortement ceux qui veulent débuter dans le domaine de demander conseil à des gens plus expérimentés afin de faire des choix judicieux!

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