Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Max|mum-leterrarium

Passion grandissante

Messages recommandés

Bonjour tout le monde,

Je voulais juste partager une tranche de vie. Ceux qui me connaissent depuis un moment, vous savez que j'aime faire grandir et partager ma passion avec tous. Je fais des expositions, je fais des présentations dans les écoles, je partage sur ce forum et sur facebook (Oui mes contacts facebook chiale parce que je transmets mes liens de nouvelles là-dessus également). Maintenant, à force d'en parler au travail, j'avais aussi un terrarium dans mon bureau, j'ai eu une proposition. Des employés sont tombés sur le forum et ils ont été impressionnés. J'ai été content de savoir ça. Ils m'ont alors proposé d'écrire des articles (que je vais vous partager ici) sur ma passion et de les publier dans le journal du travail qui est lu par les employé dont on compte près de 600 succursales. J'ai juste de la difficulté à trouver un nom pour ma chronique bihebdomadaire. J'ai pensé la chronique sang froid. Qu'en pensez-vous? Avez-vous des suggestions?

Bonne journée

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
passion insolite?
passion reptiliens?
Liens de sang froid?

je shoot ca comme ça, c'est ce qui me venait en tete

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je n'ai pas vraiment d'idées pour le nom, mais c'est une très bonne idée!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je vous mets mon premier article ici.

Bonjour,

Je suis heureux d'avoir la chance de pouvoir partager ma passion hors du commun avec vous tous. Il s'agit de celle des reptiles, des amphibiens, des insectes et des arachnides de ce monde.

Cette fascination a commencé à mon plus jeune âge. Un jour, mon père m'a dit : ''chaque être vivant à une raison d'être sur terre. Prends le temps de les observer et tu verras.'' Depuis ce jour, ma curiosité m'a amené à observer les particularités uniques de ces bêtes si peu connues.

Pour cette première chronique, dont le titre a un double sens, pourquoi ne pas vous expliquer ce qu'est un animal à sang froid? Ces petites bestioles, qui ont le don de faire glacer le sang de certaines personnes, n'ont pas le système qui les tient au chaud comme la majorité des êtes vivants. Elles sont donc obligées de trouver des sources de chaleur, ou de fraîcheur, afin de garder une température corporelle adéquate pour elles. Effectivement, elles vont aller sur une roche se dorer au soleil afin d'augmenter la température de leur corps, mais, si jamais celle-ci monte trop haut, elles iront volontiers se cacher dans un terrier pour se refroidir.

Les animaux à sang froid sont donc un très bon exemple à suivre quand on dit qu'il faut être à l'écoute de notre corps.

Article paru vendredi le 7 octobre 2011 dans le journal Le hibou.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
n'ont pas le système qui les tient au chaud comme la majorité des êtes vivants


c'est leur systeme digestif qui n'est pas comme le notre, disons, qu'il travaille différemment. Quand nous digerons, notre métabolisme produit de la chaleur, pas eux

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
gorezone a écrit:
Citation :
n'ont pas le système qui les tient au chaud comme la majorité des êtes vivants


c'est leur systeme digestif qui n'est pas comme le notre, disons, qu'il travaille différemment. Quand nous digerons, notre métabolisme produit de la chaleur, pas eux


Avec un maximum de 200 mots par articles, il est difficile de tout décrire. J'ai été coupé, recoupé et rerecoupé pour donner celà.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ben, temps mieux!! Il faux juste changer la mentalité!!!Lentenment mais surement!!!!Sa va faire changement des abrutie,qui finisse par passer dans le journal!!!Mais pas pour les bonnes raisson!!!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci hyenne pour l'encouragement. J'ai oublié de partager quelques articles. Voici mon article du 21 octobre 2011.

Citation :
Puisqu'il s'agit de ma dernière chronique avant l'halloween, je me suis dit : ''Pourquoi ne pas parler d'araignées?' . J'aimerais vous parler de la mygale mexicaine à genoux rouges (Brachypelma smithi). Le premier à avoir décrit cette araignée est l'arachnologiste britannique Monsieur Frederick Octavius Pickard-Cambridge en 1897. Depuis- l'espèce fut capturée en grand nombre pour la vente des animaux de compagnie dans les années 1980. Dût à ce fait et à la destruction de son habitat naturel, la Brachypelma a disparu d'un grand nombre de régions où elle est normalement commune. En 1985, elle a été nommée à l'annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacées d'extinction). Il s'agit de la première espèce de cette famille à y entrer.

Les gens craignent les araignées, mais elles sont beaucoup plus peur de nous que nous pouvons avoir peur d'elles. Tout le monde sait que l'araignée peut nous mordre. Mais, avant de nous mordre, la mygale à genoux rouges nous donne un avertissement. Sur son abdomen, on trouve des poils urticans, avec des excroissances pointues. Lorsque la mygale se sent attaquée, elle se sert de ses pattes arrières pour détacher les poils de son abdomen et ces poils s'envolent. Ces poils ont le même effet que le poil à gratter sur la peau de ses victimes, mais y restent beaucoup plus longtemps accrochés. Prenez donc garde à vous frotter à une mygale!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Maintenant. voici la chronique paru le 4 novembre 2011.

Citation :
La période hivernale approche et qui dit hiver, dit animaux en hibernation. Dans cette chronique, je me penche sur une espèce de grenouille du Québec bien spéciale quand elle hiberne, la grenouille des bois (Lithobates sylvaticus). Pourquoi est-elle si spéciale? C'est qu'elle a la capacité de survivre... en étant totalement congelée! Comme son nom l'indique, cette grenouille affectionne particulièrement les zones boisées. La couleur de cette grenouille est dans les teintes de brun. Un masque brun très foncé camoufle chaque côté de sa tête, rappelant le maque d'un voleur. Chose curieuse, ce masque n'est pas très évident chez le mâle durant la période des amours.

Avant d'entrer en hibernation à chaque année, elle se goinfre jusqu'à ce que son sang se transforme. Pendant l'hiver, elle s'enterre dans le sol et se met en arrêt cardiaque, son sang ne circulant plus dans ses veines. Elle gèle complètement. Son sang contient des éléments, tel que le glucose, qui limitent les dégâts causés par sa congélation. Certaines, par contre, ne survivent pas à l'hiver.

La grenouille des bois est l'une des premières à sortir de son repos hivernal. On connait tous l'histoire de la marmotte qui a vu son ombre pour annoncer le printemps... Tendez plutôt l'oreille après l'hiver, lorsque vous entendrez les grenouilles chanter, vous saurez réellement que le printemps est arrivé!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Voici ma chronique du 18 novembre 2011

Citation :
Lorsque les gens voient un lézard, la première question qui leur vient en tête est souvent "est-ce un iguane?". C'est la preuve que l'iguane vert est probablement le lézard le plus connu. On parle ici du lézard vert foudroyant regardant toujours devant lui fièrement, la tête haute. Il avance sans peur. C'est probablement le lézard le plus majestueux que la terre ait pu voir. Les couleurs vives, l'aspect intéressant, la taille adulte et le caractère plus ou moins docile de cet animal, font de lui une bête fort intriguante pour les passionnés de terrariophilie.

Par contre, dans son milieu naturel, il est apprécié pour sa chair et pour l'exportation des spécimens les plus vifs destinés au marché animalier. En Guyane française par exemple, cet animal continue d'être chassé malgré l'interdiction pour alimenter les marchés en viande et en oeuf. On peut rencontrer l'iguane vert dans le sud de la Floride, le long de la côte du Golfe de Floride, où il est considéré comme une espèce invasive. Les petites populations d'origine des Florida Keys ont été formés par des animaux transportés par des bateaux qui amenaient des fruits venus d'Amérique du Sud. Au fur et à mesure, d'autres iguanes ont été introduits dans la nature, souvent, des iguanes destinés à être des animaux de compagnie, relâchés dans la nature par leur propriétaire qui ne pouvaient plus s'en occuper, ou échappés. Ces iguanes survécurent et de développèrent même dans ce nouvel habitat.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 2 décembre 2011

Citation :
La frénésie du temps des fêtes est déjà commencée. C'est déjà la folie dans les magasins et ça ne fait que commencer! Certaines personnes se cassent la tête pour trouver les cadeaux idéaux. D'autres feront leurs emplettes plutôt à la dernière minute. Toujours est-il que parfois, on pense avoir un éclair de génie : et si j'offrais un animal de compagnie? Une question qui mérite réflexion.

Le temps des fêtes est l'une des périodes de l'années où les tortues à oreilles rouges (Trachemys scripta elegans) sont le plus vendues. La tortue à oreilles rouges doit son nom à la présence d'une taches rougeâtre ou orange derrière chaque oeil. Cette petite tortue, à peine plus grosse qu'un 2$ lorsque nous l'achetons, grandira beaucoup et ce, malgré que nous lui offrions peu d'espace. Sa croissance est très rapide : la tortue à oreilles rouges peut grandir jusqu'à un centimètre par mois, jusqu'à ce qu'elle attiegne une vingtaine de centimètres. Il lui faut un grand aquarium, bien filtré, et un contrôle de la température de l'eau. Il faut également prévoir une lampe dont la lumière imite les rayons UV afin de garder votre animal en bonne santé, avec une carapace toute dure. Un pensez-y bien n'est-ce pas?

La tortue à oreilles rouges est native du bassin du Mississippi. Elle est vite devenue la tortue vedette dans le commerce des tortues domestiques. Entre 1989 et 1997, plus de 52 millions d'individus ont été exportés des États-Unis dans les magasins d'aquarophilie. Peu de propriétaires réalisent que cette espèce peut dépasser 40 cm de longueur à l'âge adulte et vivre plus de 50 ans en captivité. Plusieurs propriétaires ont donc relâché dans les étangs urbains leur tortue de compagnie une fois trop grosse, favorisant ainsi l'établissement de cette espèce dans de nombreuses zones humides. Elle est ainsi devenue, et de loin, l'espèce non-indigène la plus introduite à travers le monde entier. La libération intentionnelle ou accidentelle de ces animaux d'aquarium et de jardins d'eau dans les plans d'eau publics représente la voie d'entrée principale de cette espèce dans les réseaux hydrographiques. Tant que ces pratiques se poursuivront, il y aura de nouveaux risques d'introduction. La tortue à oreilles rouges est capable de causer des déséquilibres dans les habitats qu'elle colonise facilement, car il d'agit d'une espèce très tolérante qui peut s'établir rapidement dans de nouveaux milieux.

Avant d'offrir cette superbe petite bête à vos enfants comme cadeau, pensez bien à l'engagement que ça implique.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 16 décembre 2011

Citation :
Cette semaine, j'ai eu envie de vous parler d'une bête que j'ai à la maison, une bête méconnue. En la voyant, tout le monde a la même réaction : "qu'est-ce que c'est???" Un arthropode, une créature qui semble sortie tout droit de la préhistoire. En fait, cet animal n'a pas subi de transformation ou presque depuis ses 359 millions d'années d'existence. On peut voir sur la bête trois paires de pattes ambulatoires et une paire de pattes antenniformes, dîtes tactiles, et de deux pédipalpes qui, chez le mâle, sont hypertrophiés (en effet, ceux-ci mesurent souvent plus que le double de ceux des femelles) et représentent donc un dimorphisme sexuel. Les pédipalpes se terminent par une pince préhensile, très utile pour attraper les proies. Cet arachnide est doué d'un pouvoir de régénération : lorsqu'il perd une patte, celle-ci va se reformer après la prochaine mue.

Cet arachnide est connu sous le nom d'amblypyge. Les amblypyges constituent un petit ordre avec 170 espèces, comparativement aux autres arachnides. Elles sont de formes aplatie. Ces créatures se cachent un peu partout, dans les fissures d'arbres, de rochers, dans les grottes, troncs d'arbre creux et toutes anfractuosités qui peut les abriter. De couleur beige ou brunâtre, allant jusqu'au grisâtre plus ou moins nuancé, elles savent se confondre avec leur environnement. Les amblypyges sont nomades, elles ne font pas de terrier comme les scorpions et les uropyges, ni de nid comme certaines mygales. Lorsque cet arachnide se trouve une cachette, il la garde pendant quelques jours ou quelques semaines, puis en cherche une autre, au gré de ses déplacements. La particularité de l'amblypyge est de préférer les surfaces verticales aux surfaces horizontales, au contraire de la plupart des autres arachnides. C'est pourquoi elles ne se déplace que très rarement au sol. Aussi, c'est le seul arachnide qui se déplace latéralement, comme les crabes. Son premier moyen de défense est la fuite très rapide, ce qui provoque la surprise chez l'adversaire. Et pour déstabiliser encore plus celui-ci, elle a tendance à partir en tous sens.

Son nom (genre et espèce) signifie "roi des démons". On est tout de même bien loin de la méchante bête énorme et maléfique qu'on peut voir dans Harry Potter!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non, je n'avais pas oublié. C'est qu'avec le temps des fêtes, il y a eu une semaine d'arrêt au niveau des publications. Ok, cette chronique est du 6 Janvier, donc je suis une semaine en retard... Embarassed

Citation :
Pour cette semaine, je vais y aller sur une demande spéciale concernant le sujet. Je vais vous parler d'un lézard dont les cils sur l'animal font jalouser même Lise Watier. Ce lézard est connu sous le nom commun de gecko à cils, ou encore, sous le nom de gecko à crête (Rhacodactylus ciliatus). L'espèce a été décrite pour la première fois en 1866 sous le nom de Carrelophus ciliatus par le zoologiste français Alphonse Guichenot. Depuis, elle a été reclassée en tant que Rhacodactylus ciliatus. Le nom du genre lui vient du grec : Rhakos signifie "épine" et Dactylus "doigt". Ciliatus vient du latin et désigne une "frange" ou des 'cils"

Cette espèce que l'on a cru éteinte pendant longtemps a été redécouverte en 1994 à la suite d'une tempête tropicale. Ce lézard est protégé par la CITES et classé comme "en danger' par L'UICN. La menace la plus sérieuse pour les populations sauvages serait l'introduction de Wasmannia auropunctata, la petite fourmis de feu, en Nouvelle-Calédonie. Ces fourmis sont des prédatrices des geckos. Elles piquent et attaquent en grand nombre. De plus, elles entrent en compétition avec ces lézards, car elles s'attaquent également aux arthropodes dont ils se nourrissent. Le gecko à crête est une espèce endémique de Province Sud en Nouvelle-Calédonie. Il existe trois populations distinctes, une sur l'Île des Pins et deux sur l'Île principale de Grande Terre. L'une de ces deux dernières populations se rencontre dans le parc de la Rivière Bleue, qui est une réserve naturelle protégée. L'autre se situe plus au nord, près du Mont Dzumac.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 20 janvier

Citation :
On m'a demandé de parler d'une espèce cette semaine, mais en raison de certaines manchettes de journaux, je remets la demande spéciale à la prochaine fois. Dernièrement, on a pu lire un peu partout qu'on avait découvert la plus petite espèce animale de la planète à ce jour. En fait, cette espèce a été découverte en août 2009 par Christophee Austin, conservateur du département d'herpétologie du musée d'histoire naturelle de Louisiane et professeur de biologie, et son étudiant, Eric Rittmeyer. Ils ont tous les deux réalisé leur découverte lors d'une expédition au cours de laquelle ils exploraient la biodiversité de la Nouvelle-Guinée. Pourquoi en parle-t-on autant, plus de deux ans après la découverte? C'est que la description complète de l'espèce vient d'être achevée et tout juste publiée.

Cette espèce de grenouille attire autant l'attention puisqu'elle vient de remporter le record de l'espèce animal avec sa taille moyenne de 7,7 millimètres. Il s'agit de 0,2 mm plus petit que le dernier record, appartenant au Paedocypris progenetica, qui est une espèce de carpe d'Indonésie. Le nom donné à cette grenouille est la Paedophryne amauensis. Vous connaissez probablement le proverbe "Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne peut pas être grand"... Cette grenouille nous le prouve. Malgré sa petite taille, elle peut faire des sauts allant jusqu'à 30 fois la longueur de son corps.

Impressionnant n'est-ce pas?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 3 février 2012

Citation :
Le sujet de ma chronique de cette semaine est encore une demande spéciale. Je vais vous parler de l'un des plus beaux serpents aux couleurs flamboyantes. Son nom : Epicrates cenchria cenchria. L'Epicrates cenchria cenchria porte le nom français de boa arc-en-ciel brézilien. Ce nom est dût à ses écailles luisantes qui lui donnent un aspect mouillé et multicolore. Sa coloration est brillante et ses écailles sont iriséesé La coloration de fond est d'un rouge orangé avec des cercles noir profond sur le dos et les flancs. Ce boa de taille moyenne dépasse rarement les deux mètres. Le diamètre de son corps, quant à lui, fait de 6 à 10 cm.

Le boa arc-en-ciel brézilien est l'Epicrates le plus populaire en terrariophilie, probablement grâce à ses couleurs flamboyantes. Par contre, l'espèce demande une certaine expérience en terrariophilie, non seulement à cause de son besoin élevé en humidité, mais aussi parce qu'il est un puissant constricteur ayant une réputation d'être quelque peu agressif. L'aire de répartition est assez vaste pour l'espèce. Par contre, il n'est pas moins largement vu dans la nature. Le boa arc-en-ciel brézilien est protégé depuis le 12 avril 1977. Il apparaît à l'annexe II de la CITES. L'Epicrates cenchria cenchria est tout de même vu dans plusieurs pays, dont le sud du Vénézuela, le Surinam, le Costa Rica, le Panama, la Guyane Française, la Colombie, le Pérou, le Brésil, la Bolivie, le Paraguay et l'Argentine. Il est aussi couramment aperçu tout au long du bassin amazonien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 17 février 2012

Citation :
Mesdemoiselles, avez vous déjà rêvé de trouver un crapaud, l'embrasser et se voir apparaître un prince charmant, tel que dans les contes de fées? Les histoires de Disney ont été inspiré d'un crapaud existant. Ce crapaud inspire l'amour par une particularité bien unique : ses pupilles sont en forme de coeur. Ce crapaud se comme Bombina variegatus ou le sonneur à ventre jaune. On retrouve ce crapaud en Europe occidentale.

Ce petit crapaud aquatique a un corps trapu et aplati avec un museau arrondi. De petite taille, le sonneur à ventre jaune mesure de 4 à 5 cm seulement. De couleur brun gris à olivâtre terne, son dos est parsemé de nombreuses verrues munies d'aiguilles cornées. Tout comme son nom l'indique, son ventre est jaune vif ou orangé. Ceci informe un éventuel prédateur de la toxicité du crapaud. En effet, ses glandes cutanées secrètent un liquide visqueux à odeur d'ail irritant pour les yeux et répulsif pour les autres animaux. Il s'agit d'un excellent moyen de défense. Un baiser au crapaud sonneur pourrait envenimer l'amour existant entre vous deux plutôt que de causer une transformation en prince charmant!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 2 mars 2012

Citation :
Vous vous rappelez dernièrement que je vous ai parlé de la plus petite grenouilles du monde qui possède le record du plus petit vertébré sur terre? Ce genre de découverte continue. Le 15 février dernier, la revue en ligne PLOS ONE publiait les observations faîtes sur un caméléon plus petit que le bout d'un allumette. Cette découverte a été faîte sur Nosy Hara, un îlot au large de Madagascar, lors d'une expédition destinée à répertorier des petits reptiles qui, jusqu'à présent, n'ont jamais été décrits.

Frank Glaw, herpétologiste au Museum d'Histoire Naturelle de Munich et directeur de l'opération, confie qu'outre son expérience et celle de ses collègues, l'équipe a aussi eu beaucoup de chance de tomber sur le Brookesia micra ainsi que sur trois autres espèces de minuscules caméléons identifiés au cours de leur excursion. Pour parvenir à cette prouesse, les chercheurs ont parcouru de nuit l'île en utilisant des projecteurs et des lampes torches. Les petits caméléons sont en effet plus facilement repérables le soir, car ils s'accrochent sur des branches pour y dormir. On les retrouve généralement à environ 10 centimètres du sol.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 15 mars 2012

Citation :
La fin de semaine dernière, j'étais en exposition de reptiles. Habituellement, on me pose des questions sur des espèces très communes en animalerie. Cette fois-ce, on me parlait d'une espèce peu commune : le crapaud du désert. Le Phrynosoma cornutum, aussi appelé du nom indigène de Tapaya qui n'a du crapaud que le nom. Le crapaud du déserta un corps aplati et couvert d'épines. Il vit avec d'autres espèces semblables dans les régions méridionales d'Amérique du Nord. On le trouve dans les déserts pierreux où il se nourrit de petits insectes et spécialement de fourmis. Il est extrêmement rapide et agile lorsqu'il se cache dans le sable.

Le crapaud du désert a un moyen de défense très particulier. Ce lézard, tout comme au moins trois autres espèces, peut projeter des jets de sang à partir du coin de ses yeux, et parfois par la bouche, jusqu'à 1,5 mètre de distance. Ceci déroute non seulement, les prédateurs potentiels, mais de plus, le sang est mélangé à un produit chimique au goût désagréable pour les prédateurs canins tel que les loups, des coyotes, et des chiens domestiques.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 30 mars 2012

Citation :
Cette semaine, je vais vous parler du cauchemar de la Floride, le python de Birmanie. Ce serpent constricteur (Python molurus bivittatus), qui peut mesurer jusqu'à 4 mètres de long, a en effet été introduit aux États-Unis dans les années 1980 et le nombre d'individus habitant le parc de la Floride a explosé au début des années 2000, époque où le reptile a été officiellement reconnu comme établit. Le python de Birmanie semble régner sur les Everglades. Dans ce parc national de Floride, la quantité de mammifères a significativement diminué au cours de ces dernières années. Et le responsable pourrait bien être ce serpent invasif. Du moins, les datent concordent...

Il est à noter que le premier python y avait été trouvé en 1979, puis aucun autre avant l'année 1995. Mais entre les années 2001 et 2005, plus de 230 serpents, qui avaient déjà commencé à se reproduire, ont été repérés dans l'enceinte du parc. Une fois découverts, ces pythons avaient été capturés et amenés hors du parc. Il est évident qu'on en a oubliés!! Difficile d'évaluer la quantité de ces serpents qui sévissent dans l'immense parc des Everglades (plus de 6000 km2) mais environ 400 en ont été retirés en 2009, un chiffre en constante augmentation depuis l'introduction du reptile (avec une exception en 2010, probablement à cause de la fraîcheur de l'année). Les biologistes du parc affirment que les responsables de l'introduction du python birman dans les Everglades sont le commerce d'animaux qui les relâchent dans la nature une fois devenus trop imposants.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 13 avril 2012

Citation :
Plus de soixante ans après avoir avoir été observée pour la dernière fois, une espèce très rare de grenouille a été redécouverte en Afrique, au Burundi. Le petit animal, qui ne mesure pas plus de 3 centimètres, se caractérise par les très longs doigts dont est doté le mâle. Des chercheurs américains ont redécouvert une espèce "perdue" africaine : la grenouille Cardioglossa cyaneospila. Observé dans le sud-ouest du Burundi, le tout petit amphibien noir et gris-bleu, dont la taille ne dépasse pas trois centimètres de long, n'avait pas été vu depuis 63 ans. C'est lors d'une enquête sur la biodiversité du petit pays d'Afrique de l'est et son évolution, menée en décembre dernier dans la réserve forestière de Bururi, que la grenouille a été découverte.

Les scientifiques ont pu capturer un spécimen mâle de la grenouille Cardioglossa cyaneospila, qui, comme tous les autres mâles de l'espèce est doté d'un très long doigt sur chaque main et chaque pied. Mais les chercheurs savent très peu de choses au sujet de cet amphibien. Ils ignorent à combien de spécimens s'élève sa population. Les scientifiques savent en revanche que l'espèce très rare est menacée par la population grandissante du Burundi, qui se déplace dans les montagnes, se nourrit de la faune, et réduit les grandes forêts pour le bois de chauffage.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 27 avril 2012

Citation :
Suite au succès apparent du Crapaud marin (Bufo marinus) pour détruire les populations de coléoptères dans les cannes à sucre de Porto Rico et les introductions fructueuses à Hawaï et aux Philippines, l'idée de l'introduire en Australie pour détruire les nuisibles qui ravagent les champs de cannes du Queensland devient de plus en plus pressante. 102 crapauds mâles et femelles sont donc collectés à Hawaï et emmenés en Australie. Après un premier lâcher en août 1935, le Commonwealth Department of Health décide d'interdire toute nouvelle introduction tant que le comportement alimentaire de ce crapaud n'est pas clairement étudié. Une étude est donc réalisée et l'interdiction est levée en 1936. Des lâchers massifs ont lieu en mars 1937, et pas moins de 62 000 jeunes crapauds sont lâchés dans la nature. Le Crapaud marin s'établit clairement dans le Queensland, la population augmentant de manière exponentielle et étendant son aire de répartition vers le Territoire du Nord et la Nouvelle-Galles du Sud.

Tyler considère que ce crapaud a été inefficace pour réduire la population de coléoptères à laquelle il devait s'attaquer, notamment à cause des abris insuffisants que les jeunes plants de cannes leur offraient pour passer la journée, mais aussi parce que l'un des coléoptères contre lequel il était censé lutter, Dermolepida albohirtum, se trouve rarement au sol à la portée du crapaud. Suite à son introduction, le Crapaud marin a eu des conséquences importantes sur la biodiversité australienne. Le nombre de reptiles prédateurs comme les varans Varanus mertensi, Varanus mitchelli et Varanus panoptes, les serpents Pseudechis australis et Acanthophis antarcticus, et le crocodile Crocodylus johnstoni a décliné, tandis que certains reptiles qui constituaient les proies des premiers ont vu leurs effectifs augmenter comme le lézard agamidé Lophognathus gilberti, proie de Varanus ponaptes.

Il est maintenant considéré lui-même comme un nuisible et une espèce invasive dans beaucoup de régions où il a été introduit et tout particulièrement en Australie où il a engendré dans sa descendance des individus aux pattes plus longues, et plus gros. Dans ce seul pays, sa population aurait atteint environ 200 millions d'individus en 2009. Cette espèce s'adapte également à la vie urbaine et on s'attend à le voir un jour apparaître dans de grandes villes comme Perth, Adélaïde ou Melbourne, car il progresse d'environ 60 kilomètres par an.

On cherche aujourd'hui à bloquer sa propagation, de diverses manières. Ainsi chaque année est organisée à Townsville, dans le Nord du Queensland, le « Toad Day Out » durant lequel des centaines d'Australiens se mobilisent pour capturer les crapauds, qui sont soigneusement triés par des spécialistes puis éliminés. La fourmi carnivore pourrait aussi constituer un moyen de lutte contre l'animal, car elle est insensible à son poison et le crapaud n'a pas la réactivité et l'agilité des grenouilles locales pour lui échapper.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 11 mai 2012

Citation :
Je vous ai parlé dernièrement des plus petites espèces du monde. Pourtant, ce monde cache aussi, des géants. On peut même y trouver certains qui surprennent. Je vais vous parler d'une espèce endémique des eaux douces et des lacs de Chine. L'espèce est en voie de disparition à cause de la pollution et de l'aménagement à grande échelle des eaux.

Avez-vous déjà cru à l'existence d'une salamandre aussi grande que vous? Pourtant, la salamandre géante de Chine (Adrias davidianus) peut atteindre une taille de 180 cm avec un poid allant de 25 à 30 kg. De plus, la chair de la salamandre est considérée comme un met fin, et est utilisée par la médecine traditionnelle chinoise.

La salamandre a une grosse tête, des petits yeux, et une peau plissée grise. Elle fait partie des deux espèces encore vivantes du genre Andrias, l'autre étant la salamandre géante du Japon (Adrias japonicus), mais cette dernière est légèrement moins grande. La salamandre géante de Chine se nourrit d'insectes, de grenouilles et de poissons. Sa vue est très faible, elle doit se fier entièrement aux signaux sensoriels de son front qui peut détecter le moindre mouvement dans l'eau.

Actuellement, il y a trois spécimens de 180 cm gardés en captivité à l'Académie des Sciences de Californie. Le système d'information des espèces internationales, montre qu'il n'y a que 5 salamandres dans les jardins zoologiques américains (Atlanta, Cincinnati et Saint-Louis), et 4 en Europe, à Dresde et Rotterdam.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 25 mai 2012

Citation :
L'une des tortues terrestres que l'on retrouve le plus en captivité est la tortue-boîte de l'Est (Terrapene carolina carolina). Cette tortue est appelée aussi "tortue boîte" du fait d'une particularité morphologique qui lui permet de fermer entièrement son plastron en deux pliures (une postérieure et une antérieure) pour pouvoir se protéger des prédateurs. La tortue-boîte de Caroline mesure 15 cm à la taille adulte. Elle a une carapace assez courte et large et cette tortue est bombée au niveau de la dossière. Elle possède quatre griffes au niveau des pattes postérieures. Les membres antérieurs et la face dont richement ornés de taches jaunes à rouges, en passant par des variations orangées. La dossière est également très colorée par de nombreuses mouchetures sur fond ocre-brun à noir.

La tortue-boîte de l'Est est encore assez commune dans la majeure partie de son aire de répartition, son avenir en reste quand même incertain. Leur croissance étant lente, elles ont peu de petits et ils ont une maturité sexuelle tardive. Ces qualités les rendent particulièrement sensibles aux dommages causés par les activités humaines. D'abord et avant tout, parmi le problème rencontré par les tortues-boîtes est la destruction de l'habitat. Comme les zones d'habitat convenable deviennent plus rares, les populations de tortues-boîtes vont diminuer et les différentes populations seront de plus en plus vulnérables à l'extinction. Confiné à des zones plus petites, les tortues ont un temps de plus en plus difficile pour la recherche de nourriture ou de copains. Ces petites population isolées peuvent souffrir accidentellement due à l'homme. Chaque année, d'innombrables tortues-boîtes sont heurtées par des voitures ou des trains quand elles tentent de traverser les routes ou les chemins de fer. D'autres sont tuées accidentellement par les tondeuses à gazon, tracteurs et machines agricoles. Une autre préoccupation est la capture de tortues-boîtes pour le commerce d'animaux. L'impact de la prise de tortue dans la nature peut être dévastateur pour les populations locales. Au cours de la durée de leur vie, les tortues femelles pondent des centaines d'oeufs, mais seulement 2 ou 3 de ces nouveaux-nés survivent à l'âge adulte. Ces descendants finiront par remplacer leurs parents âgés, permettant à la population de rester à une taille stable. Mais, si les tortues-boîtes sont prélevées dans la nature pour devenir des animaux de compagnie, ou sont tuées par les activités humaines, elles sont retirées de la population nicheuse dans l'ensemble et donc le nombre de progénitures devient trop petit ce qui entraînera le déclin de la population en général.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 8 juin 2012

Citation :
On me demande tout un défi : vous parlez d'une espèce avec laquelle je suis moins à l'aise. Je vais vous parler d'un petit crabe que certains appellent le Bernard l'Hermite terrestre fraise. Son nom scientifique est Coenobita perlatus. On en retrouve un peu partout à travers les régions Atlantiques. Il fréquente les plages et les dunes de bord de mer et se maintient toujours à une distance accessible de l'eau salée, où il peut restaurer l'humidité de son corps. Il mesure, à l'âge adulte, en moyenne 80 millimètres de longueur. Il est spécifiquement reconnaissable par sa carapace parsemée de petites granulations et sa coloration rouge. Les Coenobita perlatus vivent en bandes de quelques dizaines d'espèces, voire de centaines, et possèdent une vie sociale apparemment assez élaborée.

C'est un agent très efficace du maintien de la propreté des plages, car son régime est principalement détritivore, mais il ne néglige pas de s'attaquer à quelques proies vivantes, telles que les jeunes tortues marines après l'éclosion. L'espèce est ramassée pour faire l'objet d'un commerce international d'animaux de compagnie. Certains négociants les conditionnent avec des coquilles synthétiques peintes en couleurs vives pour les vendre comme "Bernard l'Hermite Pokémon".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Deuxième chronique (exceptionnellement) du 8 juin 2012

Citation :
Le Tribolonotus gracilis est une espèce de scinque que l'on retrouve en Nouvelle-Guinée. Il vit dans les forêts tropicales et a également été trouvé dans les zones peuplées par l'homme. Ils sont communément appelés scinques crocodiles aux yeux rouges. Cette espèce est pour le moins atypique, À sa forme adulte, il possède le contour des yeux orange. Les jeunes, quant à eux, ont une coloration marron pastel sur la tête, qui s'efface avec le temps pour laisser place à l'orange. Il possède également un "casque" : la tête formant un triangle. Quatre rangées d'épines sont présentes sur son dos, ce qui lui donne un aspect crocodilien, d'où son nom vernaculaire scinque crocodile.

Cet animal est d'un naturel calme, ne mord que s'il se sent menacé ou manipulé. Les jeunes ont la faculté de "faire le mort" s'ils sont effrayés. Comme la plupart des lézards, le Tribolonotus a la possibilité de perdre sa queue (autotomie). Facile à manipuler, pas d'agression de la part d'une Tribolonotus gracilis envers d'autres lézards, y compris leur progéniture. Les scinques crocodiles aux yeux rouges sont capables d'émettre des sons! Mis à part les geckos, les lézards qui peuvent émettre des sons sont très rares. Les Tribo émet souvent de petits croassements quand on le manipule ou lorsqu'il est effrayé...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 29 juin 2012

Citation :
Ma chronique de cette semaine sera un hommage à Georges, une tortue géante centenaire, qui est décédé le 24 juin 2012.

"Lonesome Georges" était la dernière tortue de l'espèce de l'Île de Pinta. Découvert en 1971, George a été placé au zoo, où des chercheurs ont tenté sans succès de le faire reproduire avec l'une des septs autres espèces de tortues géantes de l'archipel. Les autres espèces étant décédées depuis quelques années.

Cette tortue terrestre, plus communément appelées Galápago, peut atteindre jusqu'à une masse record enregistrée de 422 kg, mais en moyenne autour de 220 kg et mesure 1,2 mètre de longueur. Elle constitue l'un des animaux les plus emblématiques de la faune des Îles Galápagos. Bien que l'espérance de vie maximum d'une tortue sauvage soit inconnue, on estime leur espérance de vie moyenne de 150 à 200 ans. Elle est endémique de neuf Îles de l'archipel.

La mort de "Georges le solitaire" marque la fin de son espèce sur l'archipel équatorien des Galápagos, mais aussi un symbole de lutte pour la reproduction de cet animal, après trois décennies d'efforts menés en vain par des scientifiques.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 13 juillet 2012

Citation :
Cette semaine, j'ai choisi mon sujet grâce à une expérience vécue à la maison. J'ai eu la naissance d'une vingtaine de ces petites bêtes il y a deux semaines. Il d'agit du plus grand scorpion connu pouvant atteindre une taille allant jusqu'à 20 cm de long. Il s'agit de l'une des espèces les plus calmes, donc les manipulations restent possibles. Son venin n'est pas tellement dangereux. Il donnera l'illusion d'environ trois piqûres de guêpes, donc douloureux et inconfortable, mais rien de dangereux sauf en cas l'allergies.

Le scorpion empereur vit principalement en Afrique occidentale. Il adore creuser des terriers, mais se contente parfois de se cacher sous une roche ou de grimper dans un arbre. Il possède une substance fluorescente au niveau de l'exosquelette. On peut la voir à l'aide d'une lumière à l'ultraviolets. Le scorpion empereur est une espèce menacée, mais heureusement protégée depuis plusieurs années. La population est revenue presque normale.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 20 juillet 2012

Citation :
La chronique de cette semaine est pour faire plaisir à une employée récemment embauchée dans le secteur de Chambly. Elle a un grand amour pour ces serpents. Il s'agit de l'un des plus beaux serpents australiens. C'est un python australien aux couleurs très vives, selon les spécimens : noir geai, tacheté de jaune vif. Certains spécimens sont beaucoup moins nuancés, voire ternes. Il excède rarement les deux mètres de longueur et le diamètre de son corps varie entre 7 et 10 cm. Sa tête se détache bien du reste du corps. C'est un serpent à la fois terrestre et arboricole.

Leur nom, Morelia spilota cheynei, leur a été donné en 1984 en l'honneur de Cheyne Wellington. On les appelle en français les pythons tapis des jungles. L'Australie a interdit l'exportation de ses Morelias, on ne peut en trouver aujourd'hui qu'issus d'élevages. Ceci est très bien, car je défend l'idée que toute espèce de reptile doit n'être acquise que si née en captivité, ainsi le milieu sauvage cesse d'être pillé.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 3 août 2012

Citation :
Cette semaine, j'ai fais l'acquisition d'un serpent vert rugueux. Il s’agit d’un petit serpent vert vif, qui adulte n’atteindra pas le mètre, se maintenant autour de 70-75 cm. Dessous, la couleur va du vert-blanchâtre au jaune-verdâtre ; le tout faisant de lui un agréable serpent. Spécifiquement, on le trouve dans la région orientale des Etats-Unis : du Connecticut à la Floride, aux état du Golfe, et dans la vallée du Mississippi vers le Kansas, l’Illinois et l’Ohio. Au niveau du comportement, l’Opheodrys Aestivus essaye très rarement de mordre (il faut vraiment qu’il soit stressé) ; le plus souvent il se laisse approcher, même si son caractère vif fait de lui un rapide fuyard !

Dans la nature, ce serpent préfère les habitats humides tels que les prés humides et les bords de lacs, les marais et les régions boisées. On le trouve fréquemment dans une végétation de bois, étalé de tout son long dans les branches, en surplomb au-dessus de l’eau. C’est en effet un bon grimpeur, qui, d’après les observations faites, va rarement au sol s’il a ce qu’il faut en hauteur (perchoirs, végétation). La particularité de l'espèce est qu’il est insectivore, et que contrairement à d’autres serpents il peut manquer de nutriments essentiels.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 17 août 2012

Citation :
Ma chronique de cette semaine est encore une demande spéciale! Je vais vous parler de la Rainette Morelet (Agalychnis moreletii) aussi appelée la rainette aux yeux noirs. Il s'agit d'une grenouille rare qui a un corps vert, des yeux noirs et un ventre rouge ou rose. Elle se trouve dans les forêts humides de Belize, du Brésil, de El Salvador, du Guatemala, du Honduras et du Mexique.

La rainette de Morelet était abondante dans son aire de répartition et a été gardée comme animal de compagnie au niveau internationnal. Toutefois, elle est actuellement considérée comme critique en voie de disparition sur la UICN Liste Rouge de 2001 en raison de la destruction des habitats et de la maladie. L'industrie et l'agriculture sont considérées comme les principales causes de destruction des forêts et de plaines montagneuses. La population de rainettes Morelet est également décimée en raison d'une maladie appelée chytridiomycose, ce qui est une maladie infectueuse qui tue les amphibiens. La chytridiomycose et la destruction des habitats sont projetés pour provoquer la population à diminuer de plus de 80% dans les dix prochaines années.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 31 août 2012

Citation :
Le gecko gargouille, tire son nom en raison de la grande saillie nodules du crâne, une caractéristique trouvée dans aucune autre espèce. Endémique à l'île de Nouvelle-Calédonie, on le retrouve principalement dans le centre et le tiers méridional de l'île. Les geckos gargouilles sont des reptiles frugivore et insectivore ce qui signifie qu'ils se nourrissent de purée de fruit, fruit mure ainsi que de divers insecte. Donc il est facile pour cette espèce de bien diversifier son alimentation. Les geckos gargouilles apprécie tout ce qui est fruit exotique.

Les Rhacodactylus Auriculatus sont des geckos généralement calme et sont facilement manipulable en générale. Comme les autres gecko, le gecko gargouille peu se défaire de sa queue pour échapper au prédateur. Seulement contrairement a son cousin le gecko a crête sa queue peu repousser. Les geckos gargouilles sont de très bon sauteur. Cette espèce est menacée à plus ou moins long terme par la déforestation.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 14 septembre 2012

Citation :
Cette semaine, je me demandais de quoi parler... Je me suis rappelé que j'étais en exposition à Sherbrooke les 15 et 16 septembre au carrefour de l'Estrie où ''Buzz'' sera la mascotte. Buzz est un varan d'eau d'Asie (Varanus salvador). On parle ici d'une espèce de lézards pouvant approcher les 3 mètres de long, en moyenne 2 mètres et pesant entre 30 et 40 kilos.

Le varan d'eau apprécie énormément l'eau, d'où vient son nom commun. Il n'hésite pas à y rester durant plusieurs heures consécutives. Ce varan n'est pas le plus grand de son genre. Il est le troisième plus grand après le varan crocodile et le dragon de Komodo. Il s'agit probablement de l'espèce de lézard géant la plus trouvée en captivité sur la planète.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 28 septembre 2012

Citation :
Au cours de la semaine dernière, 14 petites têtes ont poussé sur leur coquille afin de voir le jour. Des petits êtres adorables mesurant tout au plus 4 à 5 cm qui grandiront afin d'atteindre une taille pouvant aller jusqu'à 50 cm avec la queue. Ces petites bêtes sont des dragons barbus (Pogona vitticeps). Cette espèce est native des régions boisées arides ou semi-arides et des déserts rocheux du centre de l'Australie. C'est un bon grimpeur qui passe son temps grimper aux branches où il s'expose au soleil.

Le nom de l'espèce provient des petites écailles pointues faisant le tour de sa tête. Lorsqu'un individu quelconque tente de défier un dragon barbu, ce dernier s'aplatit au sol, gonfle sa gorge, qui norcit, et ouvre ses mâchoires pour paraître plus imposant et laissant croire qu'il arbore maintenant une barbe foncée. Ça semble banal comme ça mais c'est impressionnant à voir!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 12 octobre 2012

Citation :
Dans les régions montagneuses du Durango au Mexique, nous pouvons rencontrer un serpent particulier. Ce serpent sera soit gris, soit beige et même verdâtre avec pas moins de trente-trois tâches rouges ou orangées. Chacune de ses taches sera bordée de noir et de blanc.

Ce n'est pas un gros serpent, environ 90 cm, alors ce n'est pas la taille qui le distingue des autres. Ce n'est pas un serpent venimeux non plus. Ce qui le distinguera des autres c'est qu'on ne retrouvera jamais deux serpents identiques. Les formes de ses taches, la couleur des taches et de fond du serpent ne seront jamais pareil sur deux serpents différents. C'est ce qui lui vaut le nom de serpent-roi variable (Lampropeltis mexicana).

Un autre trait de ce serpent, il est ophiophage. Ce qui veut dire qu'il peut manger d'autres serpents, et ce, même de son espèce.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 19 octobre

Citation :
Le Chlamydosaurus kingii est l'unique représentant du genre Chlamydosaurus. Il est mieux connu sous le nom de lézard à collerette ou dragon d'Australie. Il est appelé ainsi à cause du large repli de peau qu'il tient normalement sur son cou. La collerette est pourvue de cartilage et lorsque l'animal se sent en danger, il ouvre sa gueule très grande et déploie sa collerette, formant une vaste tache menaçante jaune et rosée. Il semblerait que cette collerette, richement vascularisée, intervienne aussi dans la thermorégulation de l'animal.

Le lézard à collerette est un animal surtout arboricole. Il peut mesurer jusqu'à 90 cm de long et peser 500 grammes. Le plus grand trouvé mesurait 160 cm. Le mâle est beaucoup plus gros que la femelle. Il est de couleur grise ou brune suivant son lieu de vie et tient normalement sa collerette repliée sur le cou et les épaules. Il est très difficile à voir, car il se cache en tournant derrière le tronc d'arbre sur lequel il se tient.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 2 novembre 2012

Citation :
La Theloderma asperum est une espèce d'amphibien de la famille des Rhacophoridae. La Theloderma asperum est la plus petite grenouille du genre, pour atteindre un maximum de trois centimètres de long. Elle est surnommée "grenouille caca d'oiseaux" à cause de sa couleur. Son dos et son ventre sont noirs ; de petits points blancs sont présents sur le dessus et sa gorge est marbré de blanc. La couleur principale de la grenouille est rogue-brun. Les côtés de la grenouille sont dans des teintes de blanc avec des taches rouges. La grenouille a les yeux rouges foncés. Peu de renseignements biologiques sont connus de cette grenouille, étant donné qu'aucun adulte n'a été capturé et seulement vingt jeunes ont été capturés, mais ceux-ci sont morts en captivité.

Elle est particulièrement difficile à observer dans la nature, car elle fait moins de trois centimètres et dispose d'un camouflage efficace. Elle vit essentiellement dans les arbres, sur les branches qui lui ressemblent. Les Theloderma asperum sont des imitations d'écorce d'arbre, ce qui leur permet de se camoufler facilement. On les trouve généralement dans les trous d'arbre rempli d'eau, à l'intérieur des bâtons de bambous ou des objets artificiels tels que des tuyaux de métal. Elles habitent surtout dans les pleines ou les forêts montagneuses.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 16 novembre 2012

Citation :
La mygale du Mexique

La mygale du Mexique à pattes rouges (Brachypelma emilia) est une belle araignée de la famille des Theraphosidae. Son corps noir est rehaussé de bandes de poils corail sur les tibias et l'abdomen. Cette mygale massive mesure environ 13 à 14 cm, pattes comprises. Originaire du Mexique, cette mygale est aujourd'hui protégée. Dans son milieu naturel, la Brachypelma emilia évolue dans les zones demi-désertiques et montagneuses du Mexique méridional. Elle construit des terriers ouverts ou se réfugie dans les orifices naturels du sol.

Comme de nombreuses mygales, son corps est recouvert de poils. Ses poils sont urticants et constituent un moyen de défense. Quand elle se sent en danger, elle lâche un nuage de poils. C'est le plus souvent sans gravité, mais il est quand même arrivé que ces poils provoquent d'importantes réactions allergiques au niveau de la peau en cas de contact ou au niveau des bronches en cas d'inhalation.

Carnivore, elle se nourrit d'insectes, mais peut jeûner plusieurs mois. Elle tapisse son terrier de soie et laisse autour de ce terrier des fils de soie sur le sol qui servent de détecteurs de proies. Quand un grillon entre en contact avec l'un des fils, la mygale est aussitôt avertie.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 30 novembre 2012

Citation :
Le Goniurosaurus lichtenfelderi est une espèce de geckos de la sous-famille des Eublepharidae. Les espèces de cette sous-famille se distinguent des autres geckos par la présence de paupières mobiles (la grande majorité des geckos a une écaille transparente sur l'oeil) et l'absence de lamelles adhésives sous les pattes.

Cette espèce se retrouve au Viêt Nam, au Guangxi et à Hainan en Chine. Le Goniurosaurus lichtenfelderi est un habitants des grottes et cavernes. On peut donc aisément comprendre que celui-ci a besoin d'un endroit frais et humide pour pouvoir vivre.

Cette espèce est nommée en l'honneur de Charles Lichtenfelder. Au moment de sa description en tant que rareté, il a été fortement capturé dans sa région d'origine.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 14 décembre

Citation :
Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai un refuge pour reptiles depuis quelques années. Je m'inspire donc de la dernière bête qu'on m'a remis, il y a quelques jours, un gecko doré (Gecko auratus). La pauvre bête était déshydraté et était tout maigre. La personne qui l'avait n'était pas mal intentionnée, mais plutôt mal informée. Maintenant, le lézard mange bien, boit bien et se porte à merveille en reprenant du poids.

Ce lézard doré est un curieux gecko. Son corps doré au-dessus et gris-blanc en dessous est aussi muni de pattes à ventouses qui lui permettend d'adhérer sur tous les supports. Pourtant, il s'agit d'un lézard à observer plus qu'à manipuler, même si parfois certains individus s'habituent... Ce charmant gecko est donc accessible à tous pour la facilité de son maintien, mais il reste relativement sauvage dans la plupart des cas.

Les geckos dorés ont comme moyen de défense l'autotomie. Il s'agit d'une stratégie de défense consistant à abandonner volontairement la queue afin d'échapper à un prédateur. La perte se produit soit lorsque la partie du corps est déjà prise par le prédateur (il s'agit alors de se libérer pour fuir) soit avant une attaque afin de créer une diversion. En général, le membre abandonné reste agité de mouvements réflexes, donnant l'illusion de vie et occupant le prédateur.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 4 Janvier 2012

Citation :
Je profite de mon moment de nostalgie pour écrire ma chronique. Lors de mes débuts dans l'entreprise, j'avais un deuxième emploi dans un zoo. Parmi les animaux dont je m'occupais, se trouvait une magnifique et grosse tortue prénommée Sophie. Il s'agit d'une tortue sillonnée (Geochelone sulcata). Cette tortue est la plus grosse tortue africaine et la troisième sur le plan mondial.

Elle vit dans les savanes arides du Sahel, caractérisées par des sols secs, des forets d'Acacias, des journées très chaudes et des nuits froides. Elle peut creuser un terrier de 3 ou 4 m de profondeur pour se protéger de la fraîcheur nocturne. C'est une tortue terrestre qui mesure, à l'âge adulte, 80 cm de long pour un poids d'une centaine de kilogramme. Les femelles sont plus petites et ne dépassent pas les 60 kg. C'est une tortue herbivore très active et qui demande beaucoup d'espace en captivité. Elle demande dès l'âge de 5 ans des installations solides car elles sont surnommées "bulldozer", et ce n'est pas qu'une légende!

Un programme de conservation de cette espèce a été lancé en 1993 par une association sénégalaise et une association de protection et de sauvegarde des tortues (LA SOPTOM) et a pour but de recueillir des tortues dans un parc créé non loin de Drakar dans le but de faire reproduire l'espèce pour pouvoir à long terme faire des lâchers dans la nature.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 18 Janvier 2013

Citation :
J'ai décidé de prendre cette espèce étant donné qu'on me l'a proposé dernièrement. La tortue charbonnière (Chelonoidis carbonaria) est une très belle tortue, à la fois très sombre et très colorée, avec des motifs orange vif sous forme de cercles ou de tâches. Les cercles se trouvent surtout au niveau de la tête et des pattes antérieures, et les tâches au milieu de chaque aréole.

Cette tortue est très active, surtout le matin et le soir. Cependant, en période très chaude, elle peut rester cachée pendant plusieurs jours. Elle nage très bien et ses longues pattes l'aident à parcourir les zones inondées. La carbonaria est omnivore, c'est-à-dire qu'elle mange aussi bien des fruits et légumes que des protéines animales qui peuvent être des limaces, des escargots ou des souriceaux. La Chelonoidis carbonaria est en annexe II de la CITES ou Convention de Washington. Le fait de se retrouver en captivité à cause que l'espèce a souvent été relâchée dans la nature et est considérée comme introduite dans plusieurs Îles des Antilles et quelques autres endroits dans le monde

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 8 février 2013

Citation :
Le 9 février prochain, je serai en exposition du côté du collège Mérici à Québec. J'aurais la chance d'avoir à mes côtés une jeune vedette du nom de Joséphine. Joséphine est une jeune femelle varan des sacanes (Varanus exanthematicus) âgée d'environ un an. Joséphine a été abandonnée lorsqu'elle était un jeune bébé et j'ai accepté de la recueillir. Il y a un an, nous avons participé à la même exposition où Joséphine a passée la journée dans ma poche de chemise. Cette année, Joséphine devra trouver domicile ailleurs puisqu'elle est maintenant rendu à environ 60 cm.

Le varan des savanes est un petit varan, il mesure entre 80 et 100 cm. Le varan des savanes est terrestre, son mode de vie est diurne. Les juvéniles ont cependant un comportement semi-arboricole lorsqu'ils se déplacent
a la recherche de proies. C'est un carnivores, principalement insectivore. Il chasse de nombreux insectes, mais également à l'occasion des gastéropodes, de petits mammifères (rongeurs) comme les souris, ainsi que des oeufs.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 22 Février 2013

Citation :
Le weekend du 2 et 3 mars, je serai à Montréal pour l'exposition de reptiles la plus importante du Québec, le salon des reptiles. L'évènement a lieu au Collège Maisonneuve. J'aurai avec moi un charmant jeune homme de 2 ans du nom de Znack. Znack est un boa constrictor imperator. Ce malheureux serpent ne l'a pas eu facile. Il a été rapporté à mon refuge à la suite de maltraitante reçues de la part de son ancien propriétaire. On peut voir sur son corps des cicatrices causées par des brûlures de cigarettes sur son dos. Il a eu des morsures de rongeurs parce qu'on le laissait en cage avec des rongeurs vivants pour voir des spectacles sanglants. De plus, on le gardait dans de mauvaises conditions. Maintenant, il se porte à merveilles.

Les boas constrictor imperator sont des serpents faisant entre 2 et 3 mètres à l'âge adulte pour un poids d'environ 25 à 30 livres. Cet animal nocturne peut vivre une vingtaine d'année en captivité. Les boas sont des carnivores. On retrouve cette espèce en Amérique du Sud, Amérique Centrale et dans les Antilles. Il se plaît dans les forêts tropicales, les savanes humides ou sèches et les zones semi-arides.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 8 mars 2013

Citation :
J'ai à la maison un serpent de sexe féminin que nous avons baptisé Cléo. Il s'agit d'un serpent qui a été abandonné. Pour une fois, j'ai été agréablement surpris de voir qu'elle était en parfaite santé lorsqu'elle est arrivé chez moi. Elle est encore jeune donc en croissance. Voilà pourquoi il est encore plus important qu'elle soit en bonne santé. Vous pourrez venir voir Cléo lors de l'exposition que nous feront le 17 mars au cégep de St-Jean-sur-Richelieu.

Le python royal est un serpent massif et musclé. La longueur record pour l'espèce est de 2 mètres mais la moyenne se situe entre 1 mètre et 1,50 mètres. La femelle est souvent plus grande que le mâle. La longévité record de l'espèce est de 47 ans pour un serpent de la collection de Karim Daoust et Philippe Gérard. Une longévité entre 15 et 20 ans reste respectable. Le python royal est probablement le python le plus populaire en terrariophilie étant donné de sa taille.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chronique du 29 mars 2013

Citation :
Certains lézards possèdent une queue plus longue que leur corps, mais dans le cas de ce lézard, le Takydromus sexlineatus, c'est plutôt intense! Ce lézard appartient à la famille des lacertidea, dont il est le seul représentant en Asie. Sa queue peut mesurer jusqu'à cinq fois la taille de son corps. Partiellement préhensile, elle sert de balancier, ou de système de défense par autotomie. Les adultes mesurent entre 20 et 30 cm au total.

Il est fort intéressant de regarder ces petites bêtes gigoter dans le terrarium. Il s'agit d'une espèce fortement active donc, il peut être intéressant de lui aménager un logis dans le salon où nous pourrons les observer grandement. Ils sont très maladroits, ils se lancent trop souvent dans le vide, mais heureusement pour eux, ils ont cette longue queue qui est préhensible. Une fois en plongée dans le vide, ils réussissent à s'agripper par la queue à une branche qui vient d'éviter le désastre. Il ne faut surtout pas oublier de les vaporiser puisqu'ils n'iront jamais boire dans un bol d'eau mais s'abreuveront sur les feuilles lors des vaporisations.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...