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Max|mum-leterrarium

Les espèces animales qui en imitent d'autres

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Les espèces animales qui en imitent d'autres

Même pour les professionnels imitant des célébrités pour nous divertir, faire la bonne impression peut impliquer des heures de pratique, sans mentionner le coût des perruques, des fausses moustaches, du maquillage et des prothèses de nez.

Pour les plantes et les animaux, cependant, le mimétisme n'est pas que naturel, il est aussi une action à prendre très au sérieux. La survie et la procréation d'une espèce peuvent en effet dépendre de la capacité à se comporter comme autre chose.

Pour certaines espèces, un déguisement efficace peut être la différence entre être mangé et ne pas être mangé.

Les insectes, par exemple, ont un répertoire collectif d'imitations comprenant des feuilles, des brindilles, des serpents, des abeilles, des guêpes et des tas de fumier!

Voyez cette galerie de photos des meilleures imitations de la nature.

La pieuvre imitatrice



Parmi les 10 exemples présentés, la grande championne de l'imitation est sans doute la pieuvre imitatrice. Elle peut feindre près de 15 autres créatures, incluant le poisson plat, le crabe, la méduse et le serpent de mer venimeux.

Tous les poulpes peuvent changer de couleur et de texture pour ne pas se faire remarquer. Par contre, la pieuvre imitatrice est la seule espèce connue capable de déformer son corps et ses bras afin d'imiter, et ainsi dissuader, ses prédateurs.

En rassemblant toutes ses tentacules ensemble, par exemple, cette créature à huit bras peut prendre l'apparence d'un poisson.

La pieuvre imitatrice est si habile en déguisement qu'elle n'a été découverte que récemment, en 1998, au large des côtes du Sud-Est asiatique.

Le coléoptère abeille



De tous les mimétismes, la forme connue sous le nom de «batésien», consistant à démontrer que vous êtes plus dangereux qu'en réalité, est certainement la plus commune. Dans le monde des insectes, par exemple, les rayures jaunes et noires des guêpes et des abeilles en sont un bon exemple. Elles envoient le message suivant aux prédateurs: je pique, alors soyez prudents!

Le coléoptère abeille ne possède pas seulement les couleurs et le corps velu des abeilles ou des guêpes, il peut aussi bourdonner tout comme elles.

«L'éristale tenace», un type de mouche éristale, porte aussi des rayures d'abeille, mais cela n'est pas aussi efficace pour éloigner les prédateurs. Certaines espèces d'oiseaux réussissent tout de même à les manger.

L’araignée sauteuse



Ce que vous voyez sur cette photo pourrait ressembler à une fourmi, mais c'est en fait une araignée sauteuse.

Les fourmis ont tendance à se tenir en groupe et à agir agressivement envers les prédateurs, ce qui n'est pas particulièrement agréable à manger. C'est pourquoi les oiseaux et les guêpes vont plutôt avoir tendance à les laisser tranquille.

Cela explique aussi pourquoi plusieurs espèces d'insectes aiment se faire passer pour des fourmis.

Mais les araignées sauteuses sont des expertes. Certaines peuvent même infiltrer des groupes de fourmis afin de les tuer une à une et de se faire une petite collation.

L’insecte-feuille



Les zoos ne se donnent pas la peine d'exposer ces créatures puisque les visiteurs croiraient probablement qu'il n'y a rien dans la cage.

L'insecte-feuille fait partie d'une famille connue sous le nom de Phyllidae et il atteint pratiquement la perfection dans l'art du mimétisme de la feuille.

Les prédateurs, et la majorité des gens, ont véritablement du mal à distinguer ces insectes remarquables de feuilles réelles.

Ils ne se contentent pas seulement d'imiter la forme des feuilles et leur couleur - les insectes-feuilles ont aussi certaines particularités, tels que des nervures. Ils peuvent aussi faire de fausses morsures semblables à celles de la chenille. Ils aiment également flâner au sol dans les régions de l'Australie et de l'Asie du sud, d'où ils proviennent, prenant la forme de vraies feuilles qui volent au vent.

L’écureuil terrestre de Californie



La vie d'écureuil en Californie ne se résume pas à une journée de surf, ensoleillée et amusante, passée à faire la fête avec le gratin. Loin de là. Tout comme leurs cousins européens, les écureuils californiens sont plutôt occupés à fuir les prédateurs.

Toutefois, les rongeurs américains peuvent se protéger en empruntant l'odeur de leurs ennemis.

Des chercheurs de l'Université de Californie ont observé les écureuils de roche et les écureuils terrestres mâcher de la peau de serpent à sonnette et s'en barbouiller la fourrure.

«Cela contribue à masquer le parfum de l'écureuil», affirme Barbara Clucas, diplômée de l'Université de Californie. «Cela aide également à convaincre le serpent que la seule chose vivant dans le terrier est un autre serpent.»

L’hippocampe feuille



Du même type que l'hippocampe classique, cette beauté passe son temps au large des côtes du sud et de l'ouest de l'Australie et a l'apparence d'algues flottantes.

Cette apparence d'algues est utilisée uniquement comme un camouflage. L'hippocampe feuille se propulse et amplifie l'effet d'algues, au moyen de petites ailettes presque invisibles. Les observateurs ont aussi remarqué que ce «dragon de mer», en fonction de son âge et de sa condition, peut changer de couleur pour se fondre avec son environnement.

La population de l'Australie-Méridionale aime tellement ce spécimen, que l'hippocampe feuille est maintenant l'emblème officiel de la marine.

Le gecko satanique à queue de feuille



Cet animal étrange, qui peut mesurer jusqu'à un pied de long, fait partie de l'un des groupes de gecko à queue de feuille vivant à Madagascar. Son nom provient de sa queue plate semblable à une feuille qui s'étend entre ses pattes postérieures, afin de berner les grands prédateurs tels que les hiboux, les aigles, les rats et les serpents.

Le gecko satanique peut se tordre en une forme de tire-bouchon et se recroqueville ensuite afin de se cacher à travers les feuilles brunes. D'autres espèces à queue de feuille se fondent sur les écorces d'arbres ou sur de la mousse verte.

Bien que menacé par la déforestation, les geckos se camouflent si bien que les biologistes estiment qu'il y a encore plusieurs espèces à découvrir là-bas.

Le champignon «Stinkhorn»



En bon imitateur, ce champignon britannique grossier et mal aimé se tient au garde-à-vous.

De son nid de feuilles et de bois en décomposition, le «champignon puant» porte bien son nom et prend moins de deux heures pour atteindre sa croissance maximale.

À partir d'une poche en forme d'oeuf, ce champignon de forme phallique étonnamment haute reproduit l'odeur infâme de la chair pourrie.

L'odeur est si forte et désagréable que les promeneurs des bois peuvent le détecter à une distance de 30 mètres.

Le champignon pue ainsi afin de maintenir la population locale de Stinkhorn. Trouvant son parfum irrésistible, les mouches s'y posent, avant de s'envoler pour répandre ses effluves dégoûtants à travers les bois.

La tortue Matamata



Ce vilain personnage se balade la plupart du temps autour des bassins d'eau douce des fleuves Amazone et Orénoque.

Pour une tortue, une mangeuse de poisson pouvant peser jusqu'à 28 livres, la Matamata n'est pas la meilleure ou la plus rapide des nageuses, de sorte qu'elle doit piéger ses proies en imitant des roches, des feuilles ou des morceaux de bois morts.

Lorsque quelque chose d'appétissant s'approche, la Matamata ouvre sa bouche, puis sa gorge se dilate pour lui permettre d'avaler une importante quantité d'eau. Les proies se retrouvent alors aisément aspirées dans le système digestif de la tortue sans même être mâchées. Pour les Sud-Américains, Matamata signifie «je tue». Pour les petits poissons et les invertébrés de l'Amazone, cela n'est clairement pas matière à rigoler.

Le grand sphinx de la vigne



En tant qu'imitatrice, la larve du grand sphinx de la vigne mérite au moins un 5/10 pour l'effort.

Répandue en Grande-Bretagne, en Europe et dans une grande partie de l'Asie, cette espèce a un museau qui ressemble vaguement à une trompe d'éléphant.

Le plaisir commence quand la chenille se sent menacée. Elle rentre alors son tronc dans son corps et prend l'apparence d'un serpent, muni d'une tête élargie et de quatre taches vives qui ressemblent à des yeux.

Ce serpent effraie les oiseaux durant le jour, mais pas les humains. D'une longueur d'à peine 75 millimètres, il y a des limites à ce qu'une simple chenille de grand sphinx puisse faire!

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