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Max|mum-leterrarium

9 mars 2013 (Chelonoidis abingdonii)

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Photo emprunté sur le site de Radio-Canada

Ma chronique de cette semaine sera un hommage à Georges, une tortue géante centenaire, qui est décédé le 24 juin 2012.

"Lonesome Georges" était la dernière tortue de l'espèce de l'Île de Pinta. Découvert en 1971, George a été placé au zoo, où des chercheurs ont tenté sans succès de le faire reproduire avec l'une des septs autres espèces de tortues géantes de l'archipel. Les autres espèces étant décédées depuis quelques années.

Cette tortue terrestre, plus communément appelées Galápago, peut atteindre jusqu'à une masse record enregistrée de 422 kg, mais en moyenne autour de 220 kg et mesure 1,2 mètre de longueur. Elle constitue l'un des animaux les plus emblématiques de la faune des Îles Galápagos. Bien que l'espérance de vie maximum d'une tortue sauvage soit inconnue, on estime leur espérance de vie moyenne de 150 à 200 ans. Elle est endémique de neuf Îles de l'archipel.

La mort de "Georges le solitaire" marque la fin de son espèce sur l'archipel équatorien des Galápagos, mais aussi un symbole de lutte pour la reproduction de cet animal, après trois décennies d'efforts menés en vain par des scientifiques.

C'est ce que l'on croyait mais... "Georges le Solitaire" ne l'était finalement pas tant que ça. L'archipel équatorien des Galapagos a annoncé, mercredi 21 novembre, la découverte de tortues de son espèce, qui était pourtant réputée éteinte. La disparition de "Georges le Solitaire" en juin avait semblé sonner le glas de l'espèce "Geochelone Abigdoni", dont il était considéré comme l'unique survivant. Une étude scientifique menée depuis "démontre l'existence de 17 tortues" de la même ascendance.

Cette étude réalisée avec la collaboration de l'université américaine de Yale a porté sur l'analyse de 1 600 échantillons. Elle a permis d'identifier neuf femelles, trois mâles et cinq jeunes tortues, dont le sexe n'a pas encore été déterminé, dotés des mêmes gènes que la tortue centenaire. Selon l'étude, cette "découverte marque un premier pas vers la récupération de l'espèce 'Geochelone Abigdoni', à travers un programme de reproduction et d'élevage en captivité". Ces nouvelles tortues ont été découvertes au sein de cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1 000 kilomètres des côtes de l'Equateur.

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